Israéliens et Palestiniens font face à une augmentation du coût de nombreux produits de base, phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, rapporte le site The Media Line. Le taux moyen d’inflation en Israël s’élevait à 5,3 % à la fin de l’année 2022, après une augmentation de 2,8 % enregistrée un an plus tôt, son niveau le plus élevé depuis 2008. L’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,3 % en décembre 2022, sous l’effet de la hausse des prix du logement, de l’alimentation et des transports, selon le Bureau central des statistiques d’Israël.

« De nombreux prix ont augmenté de 100 %, le sésame, la farine, le chocolat, tout », a déclaré à The Media Line Tal, boulanger au marché Mahane Yehouda de Jérusalem. Shmouel, boucher au même marché lui fait écho : « Depuis la pandémie de Covid puis le début de la guerre en Ukraine, certains prix ont augmenté entre 50 et 100 % ».

« L’augmentation du coût de la vie est principalement due à l’essor de l’industrie des hautes technologies en Israël et aux investissements étrangers très importants qui augmentent la demande de shekels », a expliqué Eyal Winter, professeur d’économie à l’Université hébraïque de Jérusalem à The Media Line. Deux autres raisons principales ont causé ces augmentations : le problème des chaînes d’approvisionnement depuis le Covid et la hausse des matières premières depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine.

Dans les territoires palestiniens, la situation est identique. Le prix d’un kilo de poulet frais, par exemple, qui est un aliment de base sur les tables palestiniennes pendant le mois sacré du Ramadan, a augmenté d’au moins 50 % par rapport à l’année dernière. Le coût des aliments en Cisjordanie a augmenté en moyenne de 5,39 % en février 2023 par rapport au même mois de l’année précédente, selon le Bureau central palestinien des statistiques.

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