BANQUES EN ISRAËL. L’épargnant israélien peut se rassurer, il n’a pas à craindre la faillite de sa banque préférée, au contraire ; les banques israéliennes affichent des profits record.

Alors que l’effondrement de la Silicon Valley Bank provoquait un vent de panique dans le secteur bancaire mondial, les banques israéliennnes résistent.

Un scénario à l’américaine est assez improbable en Israël, même s’il n’est jamais impossible, et pour cause : le contrôle des banques est plus étroit ici qu’il ne l’est de l’autre côté de l’Atlantique.

Certes, la situation en Israël a évolué depuis une vingtaine d’années ; beaucoup d’Israéliens se souviennent du traumatisme causé en 2002 par la faillite de la Banque israélienne pour l’Industrie ; une employée peu scrupuleuse avait réussi à vider les caisses de la banque sans se faire repérer !

Suite à cette faillite frauduleuse, la Banque d’Israël a renforcé ses contrôles ; elle a notamment relevé le taux de réserves obligatoires, contraignant les banques à conserver en argent liquide 9% des dépôts reçus, ce qui leur permettrait de faire face à d’éventuels retraits massifs.

A titre de comparaison, le taux de réserves obligatoires est de 1% seulement dans la zone euro et de 0% aux Etats-Unis.

JACQUES BENDELAC.

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