Israël Hayom rapporte l’enquête d’opinion réalisée par la société de conseil TEFEN au sujet de l’opinion de l’ensemble des employés de la hi-tech et des start-up en Israël sur la réforme judiciaire.
Rappelons que dès le début des grandes manifestations, des slogans portés par des employés de la hi-tech avaient été affichés, des grèves annoncées. Ce mouvement existe toujours deux mois plus tard, aux cris de »Pas de démocratie, pas de hi-tech » mais est-il pour autant le reflet de l’opinion majoritaire dans ce secteur d’activité, comme on pourrait le laisser entendre?
D’après l’étude de TEFEN, 41% des employés de la hi-tech pensent que la réforme n’est pas dangereuse pour l’économie en général et pour la hi-tech en particulier et 39% pensent le contraire. 77% pensent que la hi-tech doit rester en dehors de la politique et déclarent qu’ils ne participent pas et n’ont pas l’intention de participer à une protestation contre la réforme judiciaire.
90% pensent que la société dans laquelle ils travaillent ne doit pas prendre partie dans la protestation et seulement 12% pensent le contraire.
57% des employés de la hi-tech ont affirmé qu’ils ne souhaitaient pas que les débats politiques s’invitent sur leur lieu de travail. Seulement 22% ont reconnu se sentir libres d’exprimer leurs opinions politiques au bureau et 21% ne pas se sentir libres.
Mely Bitsur, directrice de TEFEN conclut l’étude: »Contrairement à ce que l’on pourrait croire et ce que laissent entendre les réseaux sociaux, la majorité des employés de la hi-tech ne participent pas à la protestation et pensent que leur entreprise ne doit pas y participer. Ils sont intéressés par le dialogue, sont contre les extrémistes et les appels à la rebellion ou à refuser de servir en milouïm, la plupart s’opposent à toute violence et à la fuite des capitaux ainsi qu’aux mesures qui nuisent à l’image d’Israël. La grande majorité des employés de la hi-tech en Israël veut du calme et souhaite voir cette période de division se terminer ».
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