La plus vieille institution d’art et de design d’Israël s’installe dans le centre-ville pour se rapprocher de la population diversifiée de la capitale.
L’École des beaux-arts Bezalel, l’une des plus anciennes institutions créatives et universitaires d’Israël, s’installe dans un tout nouveau campus au cœur de Jérusalem. Ce nouveau site, dont la construction a duré plus de dix ans, vise à accroître le rôle de la prestigieuse école de design dans la vie des étudiants et à les encourager à s’inspirer de Jérusalem et de ses diverses communautés dans leurs travaux.
Situé sur ce qui était autrefois un parking, à côté de la mairie de Jérusalem et en face de l’Église de la Sainte-Trinité, le nouveau bâtiment s’intègre parfaitement malgré une combinaison complexe de béton et de verre. Les architectes ont cherché à trouver un juste équilibre, en créant une structure moderne sans compromis qui s’intègre néanmoins parfaitement à son paysage et ouvre l’environnement universitaire à la population de Jérusalem.
Bezalel a été le premier institut d’enseignement supérieur d’Israël, fondé en 1906 en consultation avec le père du sionisme politique moderne, Theodor Herzl. Aujourd’hui, l’école propose des programmes dans toutes les disciplines du design, notamment les beaux-arts, l’architecture, le design industriel, la céramique, la joaillerie, la mode, la photographie, le design du verre et la robotique.
Au fil des ans, de nombreuses figures créatives de premier plan en Israël ont été diplômées de Bezalel, notamment le sculpteur et artiste expérimental Yaakov Agam, le designer industriel Ron Arad, le sculpteur Yitzak Danziger et le peintre et sculpteur Nachum Gutman.
Jusqu’à récemment, la majeure partie de l’école se trouvait aux côtés de l’université hébraïque, chaque faculté fonctionnant séparément dans son propre silo. Le nouveau campus offre 42 000 mètres carrés d’espace, accueillant des ateliers, des salles de classe, des galeries et un auditorium pour presque toutes les disciplines, les unes à côté des autres.
Le professeur Adi Stern, doyen de Bezalel, qui a supervisé la planification, la construction et maintenant le déménagement dans les nouvelles installations, a accordé une interview au Times of Israel. « Le mont Scopus ne fait pas partie de la ville de la même manière que le nouveau site. Il s’agit plutôt d’une tour d’ivoire, d’une forteresse. Dans notre nouveau bâtiment, il n’y a ni clôtures ni barrières – tout le monde peut voir ce que nous faisons. »
Source : fr.timesofisrael.com – Par Danielle Nagler
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