L’armée israélienne et des groupes terroristes armés palestiniens se sont affrontés, jeudi 23 février, à coups de missiles et de roquettes. La veille, un raid israélien à Naplouse a fait des morts et des blessés, le plus meurtrier depuis 2005.
Nouvelle passe d’armes, jeudi 23 février, entre l’armée israélienne et des groupes terroristes armés palestiniens. Ils se sont jaugés selon un scénario récurrent, celui des roquettes palestiniennes auxquelles ont répondu des frappes israéliennes vers l’enclave de Gaza, sous contrôle du mouvement terroriste islamiste palestinien Hamas depuis 2007. Cependant, la veille a eu lieu à Naplouse l’opération la plus meurtrière de l’armée israélienne en Cisjordanie depuis 2005.
Une opération « antiterroriste » de près de 4 h.
L’armée israélienne a indiqué avoir mené une « opération antiterroriste » en zone autonome palestinienne au cours de laquelle « trois suspects recherchés et impliqués dans des attaques armées (en Cisjordanie) et planifiant des attaques pour un futur immédiat (ont) été neutralisés ».
Durant l’opération, qui a duré presque quatre heures, des pierres et des engins explosifs ont été tirés vers les soldats, a ajouté l’armée, précisant qu’aucun d’entre eux n’avait été blessé.
Les forces israéliennes multiplient des opérations « antiterroristes » dans le nord de la Cisjordanie, particulièrement à Naplouse et Jénine.
L’Union européenne a appelé « toutes les parties (à œuvrer) en vue d’un retour au calme et d’une désescalade des tensions ».
Les États-Unis extrêmement préoccupés.
Paris a exhorté « tous les acteurs à s’abstenir de toute action qui pourrait nourrir l’engrenage » de la violence et les États-Unis se sont dits « extrêmement préoccupés » par le niveau de violence en Cisjordanie.
SOURCES. MEDIAS INTERNATIONAUX ET ISRAELIENS.