Environ 300 entreprises high-tech, financiers et d’avocats devraient se rassembler lundi pour une manifestation devant la Knesset, ainsi que des professionnels de la santé

Des centaines de start-ups high-tech, de cabinets d’avocats et d’autres entreprises du secteur privé ont autorisé des dizaines de milliers de leurs employés à se joindre à une grève nationale lundi contre les plans controversés du gouvernement pour une refonte du système judiciaire.

Des milliers de personnes se préparent à un rassemblement de masse devant la Knesset à Jérusalem lundi à midi, ainsi qu’à des manifestations simultanées dans d’autres villes, afin de coïncider avec les premiers votes des projets de loi. En outre, des milliers de médecins et de professionnels de la santé mentale devraient se joindre à la grève. Pour l’instant, la fédération syndicale Histadrout, qui représente les syndicats du secteur public, n’a pas l’intention de se joindre à la manifestation.

Il est difficile de calculer le coût économique direct de la grève à ce stade, puisque le secteur public n’y participe pas. Mais par le passé, on a estimé qu’une grève nationale complète entraînait des dommages quotidiens de « quelques milliards de shekels », selon Rafi Gozlan, économiste en chef à l’IBI Investment House.

« Nous souhaitons faire passer le message, haut et fort, que le fragile tissu démocratique d’Israël doit être protégé », ont écrit les organisateurs de la manifestation du secteur de la high-tech. « La high-tech en Israël est un miracle mondial avéré. Ce secteur est composé d’entreprises qui ont été fondées et construites sur des dizaines d’années, au prix d’énormes efforts et d’investissements financiers colossaux.

« C’est le secteur qui est responsable de la majeure partie de la force économique du pays et qui génère le plus d’espoir pour l’économie israélienne aujourd’hui et pour l’avenir. »

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