Benjamin Netanyahou a pris un avion régulier pour se rendre à Paris. Il n’a pas pris le « Wing of Zion », la version israélienne du « Air Force One ». L’appareil a été mis en sommeil par le gouvernement précédent.
Yair Lapid avait prévu que tous les mécanismes défensifs de haut niveau soient retirés de l’avion afin qu’il puisse être vendu pour un usage civil.
Cependant, en fin de compte, le seul outil retiré était un système de défense antimissile qui pouvait être réinstallé, selon la chaîne israélienne qui a également indiqué que certains « problèmes bureaucratiques » devaient être réglés avant que l’avion puisse être utilisé.
Le projet d’environ 750 millions de shekels (216 millions d’euros), baptisé « Wing of Zion » (Aile de Sion), a nécessité des années de préparation et était destiné à être utilisé par les chefs d’État israéliens pour des affaires officielles.
Le ministère de la défense a annoncé qu’il plaçait le Boeing 767 au repos, quelques mois seulement après que l’avion a reçu l’autorisation finale de décoller.
Dans un rapport, le contrôleur d’État Matanyahu Englman avait déclaré que le coût d’un vol moyen à bord du nouvel avion serait près du double de celui de l’affrètement d’un jet privé.
Le Boeing 767 vieux de 20 ans, qui a subi d’importantes rénovations, comprend un bureau privé pour le Premier ministre, une chambre avec salle de bain et douche, une cuisine entièrement équipée, et même une salle de réunion.