L’objectif de M. Herzog est d’ouvrir un canal de communication entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire afin que des accords soient trouvés sur la nature de la réforme des relations qui régissent ces derniers.  Ces réunions s’ajouteront aux discussions intensives que le président a eues tout au long de la semaine dernière avec de nombreux dirigeants, dont le Premier ministre Netanyahou.

La réforme portée par Yariv Levin comprend l’introduction d’une clause « dérogatoire » permettant au Parlement de surseoir aux décisions de la Cour suprême avec un vote à la majorité simple, et la modification du processus de nomination des juges, qui devront entre autres être désignés par des responsables politiques.

Les discussions entamées par Iaac Herzog devraient porter sur l’augmentation du nombre de juges à la Cour suprême, question soulevée par la présidente de celle-ci, la juge Esther Hayut, lors de son discours prononcé jeudi dans lequel elle a vigoureusement critiqué les réformes du ministre Levin. La juge a ainsi qualifié le projet d' »attaque débridée » contre la justice israélienne, tandis que plusieurs centaines d’avocats ont manifesté contre la réforme à Tel-Aviv.

D’après les conversations que M. Herzog a déjà eues avec des responsables gouvernementaux, il semble que ces derniers, y compris le ministre de la Justice, soient disposés à apporter des modifications au plan de réforme judiciaire tel qu’il se présente actuellement.

Yariv Levin et le président de la commission de la Constitution de la Knesset, le député Simcha Rothman, ont déclaré lors du dévoilement des réformes qu’ils accueilleraient favorablement les recommandations de toutes les parties.

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