ISRAELVALLEY SPECIAL. Adam Neumann est une personnalité israélienne qui a profondément marqué les investisseurs américains. Il fait partie des hommes d’affaires israéliens qui ne renient pas leur origine. Cet homme, haut en couleur et d’un charisme indéniable, a vécu une enfance très particulière en Israël. Sa vie au Kibboutz l’a marqué profondément.
Le fondateur et Directeur de la start-up WeWork, Adam Neumann, a expliqué que son enfance en kibboutz et son expérience de l’armée en Israël sont bien à l’origine du projet WeWork. Avec une enfance passée en partie dans les kibboutzim, Adam Neumann avoue volontiers s’être inspiré de cet esprit communautaire.
WeWork est une start-up de co-working place. Le principe ? Louer des bureaux à la journée ou à la semaine à des start-up, dans un espace ouvert avec des parties communes ouvertes à tous. Aujourd’hui, WeWork est estimé à plusieurs milliards de dollars.  Pour Adam Neumann, fondateur et de WeWork, bien plus qu’un business, c’est une véritable mission. Celle de créer une véritable communauté.
Selon Vanity Fair : « En repensant le bureau sous la forme d’un « kibboutz capitaliste », Adam Neumann a ébloui Wall Street qui a valorisé sa société WeWork à plusieurs milliards de dollars. Sur la foi d’une bonne histoire et sans le moindre bénéfice… jusqu’à sa chute vertigineuse en 2019. Aujourd’hui, l’homme d’affaires parti avec un parachute de platine à un milliard de dollars, se présente comme un martyr. Son histoire fait écho aux grandes bulles financières des années 2010 »
Selon lesnumeriques.com :  « L’effondrement spectaculaire de WeWork à l’automne 2019 n’aura pas eu raison de l’appétit entrepreneurial d’Adam Neumann. Après avoir défrayé la chronique avec WeWork, géant du coworking dont la gestion catastrophique et les frasques de son patron emblématique ont bien failli provoquer sa perte, l’entrepreneur américain d’origine israélienne revient sur le devant de la scène avec deux entreprises, l’une dans l’immobilier et l’autre dans les cryptomonnaies ».
LE PLUS. EMISSION SUR RADIO J. Les Kibboutzim sauvés grâce au Hightech.
En direct sur Radio J (94.8FM). Bonjour Eva,
INTRODUCTION. Dans cette chronique nous allons parler « innovation et hightech dans les kibboutzim ». Très peu de personnes le savent : depuis 2020 de nombreuses firmes issues des Kibboutzim ont réalisé des exits avec des montants à peine croyable. Des millions de dollars se sont retrouvés dans les poches des membres des kibboutzim. Un homme célèbre et qui s’est inspiré de la vie au Kibboutz a marqué l’histoire des Kibboutzim…

CENTRE DE R&D. Très récemment j’ai été invité par l’association des Kibboutzim d’Israël à l’inauguration dans le Nord du pays d’un centre de R&D unique crée par les Kibboutzim pour booster l’innovation. Rien à envier à ce que l’on peut voir sur le campus de polytechnique à Saclay (France). Un superbe Centre de R&D avec des ambitions dignes d’un Microsoft où Intel.

Incubateurs de startups, centre de R&D de premier plan mondial, équipes de management formés dans les meilleures Universités de management dans le monde, les Kibboutzim du Hightech sont bien là pour longtemps.

Un fait indéniable. Les kibboutzim ont renforcé ces dernières années leurs investissements dans les start-ups israéliennes. Ces investissements ont été réalisés à travers le fonds « Hamashtela », consacré à l’essor de technologie et de l’innovation dans les kibboutzim.

Hamashtela est géré par la KIA Kibbutz Industries Association (KIA) et le Kibbutz Movement, une organisation faîtière des kibboutzim.

Les kibboutzim ont jeté leur dévolu sur les nouvelles technologies. En plus de l’agriculture et de l’industrie, ces dernières années ont été consacrées au développement du troisième « pilier », celui de la technologie.

LE RENOUVEAU. Après avoir joué un rôle clé dans la création du pays, les kibboutzim ont sombré dans le malaise social et économique lors de la crise financière qui a ébranlé le pays dans les années 1980. Mais ils ont fait leur come-back en s’éloignant de leurs racines socialistes, en créant des entreprises industrielles, en adhérant au salariat et en privatisant certaines sections, ce qui a permis à certains membres du kibboutz de s’en émanciper et à certains non-membres d’y travailler.

Le PDG de la Kibbutz Industry Association : « Nous voulons encourager les Kibboutzim à mettre en place leurs propres entreprises de start-ups, introduire des technologies dans leurs processus de fabrication et investir dans des start-ups. Après tout, nous étions les premières start-ups d’Israël ».

Le chiffre d’affaires des entreprises de l’ensemble des kibboutzim ont atteint un niveau record de $12,8 milliards.

DES FIRMES QUI RENCONTRENT LE SUCCES.

Netafim, fondée en 1965 dans le kibboutz Hatzerim, est le fleuron de l’industrie du kibboutz. Mais aux côtés de Netafim, il y a beaucoup d’autres entreprises réussies des kibboutzim, comme le constructeur de véhicules blindés Plasan, dans le Kibboutz Sassa au nord d’Israël; et Plasson Industries, au kibboutz Maagan Michael, un fabricant de raccords en plastique pour tuyaux en plastique.

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A. KIBBOUTZ SHAMIR. « Essilor israélien « . Shamir a été le premier kibboutz à avoir introduit une société à Wall Street au Nasdaq. Shamir Optical est spécialisée dans la conception de verres progressifs de vision.

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B. ECOTECHNOLOGIES. Le kibboutz Ketura, autrefois un simple kibboutz agricole, est devenu un leader en matière d’écotechnologies innovantes.

Fondé en 1973, il a la particularité d’être une communauté multinationale et de suivre une politique religieuse progressiste. Siège du Arava Institute (arava.org), mondialement reconnu pour ses recherches et ses campagnes de sensibilisation sur les questions écologiques dans la région, il regroupe différentes entreprises, comme une plantation de dattes, une exploitation laitière, une centrale photovoltaïque et une usine d’algues qui produit le puissant antioxydant astaxanthine.

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C. GIVAT BRENNER.

Equinom d’Israël  développe des variétés de soja et de pois ultra-protéinés non OGM . Il étend sa plate-forme de production de protéines végétales nommée « Manne », et développe de nouvelles variétés de pois chiches, fava, haricot mungo et niébé dans son centre de R&D au kibboutz Givat Brenner.

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D. GALILEE. RUCHES. En Israël, des ruches robotisées gardent un oeil sur les abeilles. Kibboutz Bet Haemek.

Dans un kibboutz de Galilée, une start-up israélienne construit des ruches robotisées qui surveillent les abeilles 24 heures sur 24 et permettent de réduire la mortalité de ces pollinisateurs majeurs, garants de la sécurité alimentaire. «Il y a deux millions d’abeilles ici», dit Shlomki Frankin en entrant dans un conteneur blanc de 12 mètre carrés, posé en plein milieu des champs d’avocats du kibboutz Bet Haemek, dans le nord d’Israël.

Le conteneur appelé «Beehome» (maison des abeilles en anglais) peut abriter 24 ruches, explique l’apiculteur. Ces maisons d’abeilles fonctionnent comme des ruches normales en bois, si ce n’est qu’elles sont gérées par un robot placé à l’intérieur qui surveille ces insectes, contrôle leur habitat et leur procure des soins, précise M. Frankin qui travaille pour la société Beewise à l’origine de la méga ruche.

LE PLUS.

L’adoption de la technologie dans les Kibboutzim a de multiples objectifs :

– Encourager les industries de kibboutzim existantes à utiliser davantage de technologie dans leur processus de production ; encourager les kibboutzim à créer leurs propres entreprises technologiques dans des domaines intéressant les coopératives, tels que l’énergie solaire ou les technologies agricoles ;

– Investir dans des start-ups qui opèrent dans des domaines d’intérêt, et les encadrer en leur permettant d’essayer leurs technologies dans les kibboutzim et en leur donnant un espace de travail; et devenir un hub pour les start-ups, permettant aux nouveaux entrepreneurs qui vivent à proximité de s’installer dans les locaux pastoraux du kibboutzim en échange de frais de location et/ou d’options dans l’entreprise.

 

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