Le « dôme de fer » d’Israël, VRP d’une industrie de l’armement florissante.
Arme diplomatique.
Galvanisées par le succès de leurs batteries de défense anti-aériennes, les entreprises publiques et privées de l’État Hébreu comptent bien profiter de la dégradation de la situation internationale pour vendre leur matériel.
Après un bond exceptionnel en 2021 et 11,3 milliards d’exportations, l’année 2022 s’annonce plus florissante encore.
« Testés avec succès sur le terrain » : cet argument de vente, les responsables israéliens comptent bien l’exploiter à fond à la suite des exploits d’ »Iron Dôme » (dôme de fer), ces batteries israéliennes d’interception de roquettes tirées début août par le Jihad islamique.
Les exportations d’armement devraient en profiter à plein, d’autant que la guerre en Ukraine, et les tensions tous azimuts avec Chine en Asie et l’Iran au Moyen-Orient avaient déjà propulsé les ventes à l’étranger vers des sommets. ww.marianne.net
La Direction de la coopération internationale en matière de défense du ministère, connue sous le nom de SIBAT, a déclaré que les exportations en matière de défense ont totalisé 11,3 milliards de dollars l’année dernière, contre 8,3 milliards de dollars en 2020. Le précédent record avait été atteint en 2017, avec 9,2 milliards de dollars d’exportations, grâce à plusieurs gros contrats.
« Les exportations en matière de défense israéliennes ont atteint des montants à deux chiffres pour la première fois, réalisant une augmentation de 55 % en deux ans », a déclaré lundi à la presse le brigadier général (de réserve) Yair Kulas, chef de la SIBAT.