La rentrée approche à grands pas et le ministère des Finances n’a toujours pas trouvé un terrain d’entente avec les syndicats d’enseignants.
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La secrétaire générale du syndicat des insituteurs prévient: »ce sera le chaos ». Elle accuse les employés du ministère des Finances de faire fuiter de fausses informations sur l’avancée des négociations.
Elle a tenu à souligner le soutien que la lutte qu’elle dirige reçoit de la part de la ministre de l’Education, Yifat Shasha Bitton: »Elle se bat comme une lionne à nos côtés contre un groupe d’hommes des Finances qui pensent que ce sont eux qui mènent la danse ».
Au sein du ministère des Finances, on se plaint que le dialogue avec le syndicat n’est pas constructif. Une proposition a été faite qui acte l’augmentation conséquente du salaire des enseignants débutants. Mais le syndicat ne veut rien entendre tant que celui des enseignements qui ont de l’ancienneté ne sera pas aussi augmenté d’autant. Le Trésor estime que cette démarche n’est pas nécessaire puisque tout au long de ces dernières années, le salaire de ces derniers a été largement favorisé par rapport à celui des débutants.
L’année scolaire risque de ne pas commencer le 1er septembre sur fond de divergences entre les syndicats et les Finances. Par ailleurs, le système éducatif israélien souffre d’un manque cruel de personnel. A la veille de la rentrée, 85% des écoles ont fait état d’un nombre insuffisants d’enseignants pour l’année scolaire qui arrive.
La ministre Shasha Bitton et les collectivités locales ont réfléchi à des solutions afin de pallier ce manque.
Dans certains endroits, il se pourrait que la semaine dans les maternelles soit réduite à 5 jours de classe au lieu de 6. Certains cours optionnels pourraient être supprimés dans les écoles, des enseignants non qualifiés pourraient être affectés dans des matières qu’ils ne maitrisent pas et deux classes se retrouveraient avec le même professeur principal.
Les enseignants et les parents s’inquiètent déjà des conséquences sur les enfants de cette organisation improvisée avec des moyens insuffisants.
Le ministre des Finances, Avigdor Liberman, a tenu à adresser un message ferme aux syndicats: »Il est inconcevable, après deux ans de Corona, que la rentrée n’ait pas lieu normalement. Nous ne nous laisserons pas intimider ».
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