Une roquette lancée depuis la bande de Gaza a touché une maison dans la ville de Sderot, dans le sud du pays, annonce la municipalité. La famille se trouvait dans sa pièce renforcée au moment de l’impact, et il n’y a donc eu aucun blessé. La ville du sud a été visée par de multiples barrages de roquettes tirées depuis Gaza depuis vendredi après-midi.
Le bureau francophone de Maguen David Adom en Israël, communique, aux francophones résidents en Israël, les « Instructions de sécurité à suivre en cas d’alerte ». Ces consignes peuvent sauver des vies !
- Mesures préventive
a) Quelle que soit votre résidence (maison, appartement, hôtel), vous devez identifier la pièce ou l’espace protégé accessible dans un délai d’une minute à compter du retentissement de la sirène d’alerte.
• La “chambre forte » (mamad) de votre appartement, s’il en est équipé (immeubles réçents)
• L’abri collectif situé dans votre immeuble (miklat) à votre étage ou au sous-sol
• L’abri collectif d’un immeuble voisin
• L’abri public le plus proche (merekhav mouganl dans les centres commerciaux)
A défaut de chambre forte à votre domicile, un espace que vous choisirez selon les recommandations de la sécurité civile israélienne :
– Pour les appartements ne se trouvant pas au dernier étage : choisir l’espace le plus intérieur (minimum de fenêtre, de murs et de portes). A défaut, le couloir, les escaliers ou l’entrée. Attention : la salle de bain et la cuisine présentent un danger du fait des carreaux de céramique qui peuvent se décoller.
– Pour les appartements au dernier étage : il est conseillé de ne pas y rester et de choisir un espace à un niveau inférieur. La cage d’escalier ou l’appartement des voisins des étages inférieurs constituent une protection minimale.
– Pour les maisons à deux niveaux : espace le plus intérieur ou couloir, escalier, entrée.
– Pour les maisons à un niveau / bâtiment léger : couloir ou espace intérieur sans fenêtres. Après quelques heures à compter du début d’une attaque, rejoindre un abri public. Se renseigner dès aujourd’hui sur l’emplacement de cet abri ou d’un abri privé proche.
b) Préparer à l’avance un nécessaire de crise
Une trousse contenant :
– Un peu d’argent liquide ;
– La copie de votre police d’assurance et des pièces d’identité de tous les membres de la famille ;
– Une radio et une lampe torche (avec piles de rechange) ;
– Le nécessaire de première urgence ;
– Pour les personnes suivant un traitement, une réserve de médicaments sur prescription ;
En outre, prévoir :
Pour l’abri personnel, une réserve d’eau (3 L par personne au minimum, sur une base de 3 jours) et de nourriture (conserves ne nécessitant pas de cuisson, barre énergétiques, lait longue conservation), des couvertures, un peu de linge de rechange, des lingettes et articles de toilette, des sacs plastiques, un seau hygiénique avec éventuellement du sable ;
– Le nécessaire pour rendre étanches les fenêtres et les portes : rouleaux de papier adhésif et bâches en plastique ;
– Des masques à gaz : un plan de distribution sera appliqué si nécessaire par la sécurité civile israélienne.
Pour l’abri collectif, un sac toujours prêt avec un nécessaire de crise.
c) Se préparer en famille et avec ses voisins
Si une situation d’urgence est pressentie, il importe, au sein de la famille et dans le voisinage immédiat, d’évoquer la menace et de déterminer le rôle que chacun (parents, enfants) peut être amené à jouer avant et pendant une alerte.
– Avec les enfants : préparer et intégrez-les dans le « plan familial d’urgence ». La préparation dans le cadre familial est très importante et il est recommandé que l’ensemble de l’action se fasse dans ce contexte. Il commence par l’identification des dangers possibles et des zones à risque dans la maison, les écoles et les lieux de travail, et se termine par un plan d’action incluant : le partage des fonctions entre les membres de la famille, l’achat du matériel nécessaire et une discussion familiale. Tant que les membres de la famille ont un rôle défini et qu’ils s’y entraînent, ils agiront mieux et feront mieux face à l’état d’urgence.
– Avec les voisins : il est important de discuter de ces situations, de déterminer des stratégies, de coopérer et de s’entraider.
– Sur un document aisément accessible, reporter les numéros de téléphone utiles et noter les informations nécessaires à la localisation et à la préparation de l’espace protégé.
– Anticiper les besoins des personnes dépendantes en prenant conseil pour le choix de l’espace protégé. Le délai requis par une personne handicapée pour y accéder doit être vérifié ;
– Préparer une carte d’identification personnelle comportant les noms, numéros d’identité, liste des médicaments et prescriptions, points médicaux à souligner.
- Que faire pendant l’alerte ?
a) Savoir reconnaître la sirène d’alerte
L’alerte est donnée par un son modulé qui monte et qui descend. A ne pas confondre avec un long son ascendant suivi d’un son bref descendant (sirène réservée aux commémorations : jour de la Shoah et jour du Soldat tombé pour la patrie.)
b) S’abriter au bon endroit
– Chez vous : rejoignez l’espace protégé, ou à défaut la pièce la plus éloignée de la direction de la menace, fermer la porte et la fenêtre de cet espace, s’asseoir sur le sol (sous le niveau des fenêtres) contre un mur intérieur et pas face à une fenêtre. Pour les résidents d’un étage supérieur, descendre d’un étage et rester dans la cage d’escalier.
– Dans les lieux publics / centres commerciaux : rejoignez l’espace sécurisé (merekhav mougan)
– A l’extérieur : rejoignez le bâtiment le plus proche. A découvert, chercher un abri naturel éventuel. Se coucher sur le ventre et se protéger la tête avec les mains.
– En voiture : se garer en veillant à ne pas encombrer la chaussée, puis s’abriter dans un bâtiment. S’il n’est pas possible de s’abriter rapidement à l’extérieur du véhicule, s’arrêter sur le bord de la route et attendre 10 minutes.
c) Gérer son stress
En cas de crise se prolongeant plusieurs jours ou semaines, veillez à conserver une bonne alimentation, à s’hydrater et à dormir.
Avec les enfants : intégrez-les dans le « plan familial d’urgence » en leur rappelant de passer à l’action selon leur rôle prédéfini. Tant que les membres de la famille ont un rôle défini et qu’ils s’y entraînent, ils agiront mieux et feront mieux face à l’état d’urgence.
Avec les voisins : il est important de discuter de ces situations, de déterminer des stratégies, de coopérer et de s’entraider.
- Que faire après une alerte ?
Après un tir de roquette, il est possible de quitter le refuge 20 minutes après la fin de l’alarme, sauf instructions contraires.
– Essayez d’informer les membres de votre famille de l’endroit où vous êtes. Ne passez que les appels téléphoniques essentiels.
– Ecoutez les médias pour connaître les instructions.
– En cas de pénurie, évitez de consommer l’eau provenant de sources non identifiées.
– Ne pas déplacer les personnes gravement blessées sauf si une menace immédiate pourrait causer d’autres blessures
– En cas d’évacuation des abris et des bâtiments : coupez le gaz dans tout logement évacué, n’utilisez pas les ascenseurs. Quittez tout bâtiment susceptible de s’effondrer.
- Numéros utiles
Police : 100
Secours médicaux d’urgence : 101
Pompiers : 102
Centre d’assistance de la municipalité locale : 106 / 107 / 108
Si vous êtes résident français dans le pays : pensez à vous faire enregistrer dès votre installation auprès du Consulat général de France ou de la section consulaire de l’Ambassade de France. Afin de permettre au Consulat général de vous contacter facilement, pensez à communiquer aux services consulaires votre numéro de téléphone portable et votre adresse email.
► Consulat général de France à Tel-Aviv,
1/3 rue Ben-Yéhuda – 61261 Tel-Aviv. Tél. 03 520 85 00, n° d’urgence : 054 667 00 47
Site internet : www.ambafrance-il.org
► Consulat de France à Haïfa,
37 Hagefen – BP 9539 – 35 053 Haïfa. Tél. 04 813 88 11 – n° d’urgence : 057 779 96 86
► Consulat général de France à Jérusalem
5 rue Paul-Emile Botta 94109 Jérusalem Tél. 02 629 85 00 – n° d’urgence : 02 629 85 19
Site internet : www.consulfrance-jerusalem.org