Afin d’améliorer la qualité de l’air, le gouvernement israélien vient de communiquer aux opérateurs de transport public une feuille de route qui débouche sur des flottes de bus entièrement électriques.
1 % des véhicules
En Israël, les autobus diesel ne représentent que 1 % des véhicules en circulation sur le territoire. Mais ils sont la cause de 16 % du total des oxydes d’azote et d’environ 7 % des particules de suie rejetés dans l’atmosphère. Sans compter les émissions de CO2 qui, dans ce pays, proviennent à hauteur de 20 % de l’industrie du transport.
Selon les autorités israéliennes, en tenant compte du mix énergétique, « un bus électrique entraîne une réduction de 60 à 80 % des émissions de gaz à effet de serre, réduit les nuisances sonores et n’émet aucune pollution dans les agglomérations ».
Elles sont persuadés que la conversion des flottes, « améliorera la perception des transports publics et facilitera les procédures de planification des nouvelles installations » dédiées.
Une flotte entièrement électrique en 2026
En réalisant la feuille de route pour une mobilité durable sur le territoire, le gouvernement vise 2026 comme échéance à partir de laquelle tous les transports publics urbains en circulation seront électriques.
Pour y parvenir, 3 paliers ont été définis. Le premier se situe en 2024. A partir de là, au moins 30 % des bus achetés neufs seront zéro émission. L’année suivante, le taux sera porté à 50 %. En 2026, tous les autobus acquis seront impérativement électriques.
Ce programme a été fixé conjointement par le ministère de la Protection de l’environnement et celui des Transports.
Le commentaire du ministre de la Protection de l’environnement
« Dans le cadre de notre vision de la réduction de la pollution de l’air dans l’Etat d’Israël et de la gestion de la crise climatique, j’ai adopté une décision gouvernementale qui exige l’achat de plus de 100 % d’autobus à zéro émission en 2026 », a commenté Tamar Zandberg, ministre de la Protection de l’environnement.
Ce dernier accorde une grande importance à la promotion des transports publics comme moyen efficace de réduire la congestion du trafic sur les routes et la pollution de l’air en milieu urbain.
« Les instructions émises par le MOEP [NDLR : Ministère de la Protection de l’environnement] nous font franchir une étape supplémentaire dans la mise en œuvre de la décision, l’amélioration de la qualité de l’air dans les villes, la réduction des nuisances sonores des transports et la réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il complété.