Tamir Pardo, ex-chef du Mossad, rejoint la start-up israélienne de cybersécurité NanoLock en tant que membre du conseil consultatif de sécurité de la société, a annoncé lundi la société.
NanoLock a déclaré dans un communiqué que la vision de Pardo sur les cybermenaces « cadrait » bien avec la société et que l’ex-chef du Mossad, en poste de 2006 à 2011, serait « déterminant pour soutenir le développement [de la société] aux États-Unis, en Europe et au Japon, où elle a récemment décroché de nouveaux contrats avec de gros clients ».
Fondée en 2017, NanoLock sécurise les appareils connectés d’entreprises d’infrastructures industrielles critiques comme celles des secteurs de l’énergie, de l’eau et du transport, qui souvent appartiennent à l’État. La société basée à Hod Hasharon dit travailler avec des partenaires au Japon, en Italie, en Espagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Inde, à Singapour, en Israël et aux États-Unis.
« Les cyberattaques sont incroyablement dangereuses, car elles peuvent détruire des infrastructures à bas coût, sans armes ni roquettes », a précisé Pardo dans le communiqué. Il est « crucial que nous développions des solutions empêchant les pirates de mettre leurs menaces à exécution, quel que soit le vecteur d’attaque. »
Il s’est déclaré impatient « d’aider NanoLock à faire évoluer son offre afin que les infrastructures critiques, dans le monde entier, soient à l’abri des menaces ».
« Grâce à ses dizaines d’années d’expérience dans le renseignement et la cybersécurité, la valeur ajoutée de M. Pardo au sein de notre conseil consultatif sera considérable alors que nous préparons nos clients à l’aggravation du cyber chaos », a indiqué Eran Fine, PDG et cofondateur de NanoLock.
Selon la cyber-entreprise israélienne Check Point Security, les cyberattaques ont augmenté de 40 % en 2021 par rapport à l’année précédente et une organisation sur 61, dans le monde, est affectée par un ransomware chaque semaine. Le rapport de 2022 estime à 900 le nombre de cyberattaques par semaine.
Times of Israel.