Pour la première fois, il n’y aura pas de feux d’artifice le soir de Yom Haatsmaout à la fin de la cérémonie officielle sur le Har Herzl, à Jérusalem.

Le ministre de la Culture, Hili Tropper, qui organise l’événement a souhaité mettre un terme à cette tradition. La raison? Les feux d’artifice sont pénibles à supporter pour les traumatisés de guerre. En effet, les bruits d’explosion qui les accompagnent sont particulièrement redoutés de ces personnes. Par égard pour elles, le ministre a donc annulé ce spectacle.

Aujourd’hui, c’est le maire de Tel Aviv, Ron Houldaï qui a annoncé qu’il n’y aurait pas non plus de feux d’artifice dans sa ville. Le débat existe depuis plusieurs années et il est important pour tout le monde de prendre en compte ces traumatisés. Néanmoins, beaucoup de personnes ne cachent pas leur déception voire leur désaccord total avec ces décisions. Ces détracteurs tiennent à souligner leur affection et le soutien qu’ils portent aux traumatisés de guerre mais estiment que cela ne justifie pas de mettre un terme à une tradition festive, qui, selon eux, rajoute à la joie de la fête de l’indépendance.

Ils proposent de trouver d’autres solutions pour à la fois préserver les feux d’artifice et ménager les traumatisés de guerre. Par ailleurs, ils soulignent qu’on ne sait pas combien de personnes cette façon de manifester la joie de ce jour, dérangent réellement et que cela revient à pénaliser la majorité pour une minorité, tout en insistant sur l’importance de s’identifier à cette minorité. Ils citent l’exemple de la sirène de Yom Hashoah et Yom Hazikaron, qui peut aussi effrayer certaines personnes mais pour autant, il ne viendrait pas à l’idée de la supprimer.

 

Les soutiens de la décision du ministre sont nombreux, la plupart des gens comprenant que les feux d’artifice ne sont pas indispensables pour fêter l’anniversaire de l’Etat et que la fête sera encore meilleure si on se soucie de ceux grâce à qui, notamment, on peut célébrer ce grand jour.

/lphinfo.com
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