Le député francophone de Yamina, Yomtov Kalfon, a donné une interview sur Aroutz 7 dans laquelle il est revenu sur l’actualité politique.

Questionné sur la décision de déclarer Amihaï Chikli comme dissident, Kalfon a reconnu que depuis le départ, il n’était pas de ceux qui ont poussé à prononcer cette sentence. Mais, selon lui, Chikli n’a pas agi par pure idéologie:  »Il n’a pas examiné chaque loi en fonction du programme de Yamina mais s’est aligné sur Netanyahou et sur le Likoud. Finalement, il n’a pas observé de discipline de parti ou de coalition mais une discipline d’opposition quand il a voté contre la loi sur la citoyenneté ou contre l’augmentation des soldats ».

Le député a également balayé les prévisions selon lesquelles les jours du gouvernement étaient comptés:  »Depuis le début, on dit que cette coalition ne tiendra pas, et cela fait maintenant près d’un an qu’elle fonctionne. Je me bats pour les implantations et leur situation est aujourd’hui meilleure qu’elle n’a jamais été. Il y a des avancées ». Il est revenu sur la crise autour du hametz dans les hôpitaux et a regretté que le ministre Horowitz en ait fait un sujet médiatique. Il a exprimé le souhait que l’aile gauche du gouvernement prenne davantage en compte les priorités de l’aile droite et le fait que les députés la représentant paie un lourd prix pour participer à cette coalition.

A propos de ce prix à payer, le journaliste Yoni Kampinsky lui a demandé s’il lui était difficile de sortir dans la rue et d’aller à la rencontre avec le public. Kalfon a expliqué aller avec plaisir et sans problème à la rencontre du public.  »Le prix à payer est celui de devoir expliquer sans relâche le travail que nous faisons pour le peuple d’Israël. Le public est victime de la machine de propagande bien huilée du Likoud et de Netanyahou. La plupart du temps, les gens ne savent tout simplement pas la vérité ».

 

Interrogé sur la réélection de Macron, le député francophone a noté que plus de 80% des Français qui ont voté en Israël ont choisi Emmanuel Macron. Il a espéré que ce dernier en tienne compte pour les relations entre Israël et la France. Pour Kalfon, les votes de la France à l’ONU sont condamnables mais le président Macron a su entretenir de relatives bonnes relations avec Israël,  »par rapport à des gouvernements et présidents précédents ».

LPH (Copyrights).

 

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