Les Israéliens sont de plus en plus nombreux à demander des paniers alimentaires. De plus en plus d’Israéliens demandent des paniers alimentaires pour la fête de Pessa’h (Pâque juive), selon l’organisation « Tachlit » qui note une augmentation de 350% de la demande.
Cette situation s’explique par la flambée des prix et la réponse insatisfaisante du gouvernement pour juguler le fléau de la pauvreté en Israël.
35% d’entre elles viennent du centre du pays et le reste proviennent des autres régions.
Selon « Tachlit », la plupart des appels « viennent de personnes qui n’ont plus honte de demander ».
« Cette année, nous constatons une augmentation significative de la demande de paniers alimentaires et d’aide tout au long de l’année, également de la part des familles de la classe moyenne, qui est devenue la classe pauvre », a expliqué le rabbin Aharon Cohen, PDG de Tachlit.
Selon une enquête de l’ONG « Latet », environ un tiers (32,7%) des Israéliens qui ont répondu indiquent que l’augmentation des prix entraînera une réduction de leurs dépenses alimentaires, 27,2% indiquent qu’ils ont réduit leurs dépenses en préparation de la Pâque et 80,8% disent qu’ils vont faire leurs courses de manière plus calculée.
L’enquête de « Latet » montre également qu’environ un quart des Israéliens estiment qu’ils vont contracter un emprunt en raison des dépenses pour Pessa’h.
31% des Israéliens ont affirmé que leur situation économique s’est détériorée par rapport à la période précédant le Covid-19, 26,8% de la population ont indiqué que les revenus de leur famille sont à peine ou pas du tout suffisants pour couvrir toutes les dépenses.
« La hausse mondiale des prix et l’inflation érodent davantage le pouvoir d’achat déjà limité des personnes défavorisées, ce qui rend plus difficile pour eux la lutte quotidienne pour leur survie et met à l’épreuve leur capacité à traverser la saison des fêtes correctement », a déclaré Eran Weintraub, PDG de Latet.
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