Depuis quelques mois, les fonds de capital-risque américains et asiatiques se ruent sur les start-up françaises. Mais tous ne viennent pas sur place, Covid oblige.

L’investisseur chouchou de la tech israélienne a fait le déplacement fin juillet. Son nom : Erel Margalit. Cet homme d’affaires de 60 ans a fondé en 1993 Jerusalem Venture Partners (JVP), un fonds de capital-risque qui a levé 1,5 milliard de dollars et a investi dans plus de 150 entreprises dans le monde.

Pendant plusieurs jours, ce passionné de technologies a enchaîné les visites officielles : Elysée, secrétariat du Numérique, Mairie de Paris…

Sans oublier les grandes institutions financières comme BNP Paribas, Crédit Agricole et Rothschild. A ses côtés, une délégation de 12 patrons de start-up issues de son portefeuille d’investissement, qui ont toutes déjà développé des activités en Europe. (Les Echos).

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Margalit, ancien député travailliste (de 2015 à 2017), apporte une composante sociale forte à l’entrepreneuriat et aux investissements. En 2002, il a fondé BaKehila (« dans la communauté » en hébreu), une organisation communautaire pour les jeunes issus des familles défavorisés à Jérusalem qui a ouvert la voie à ii2020.

Il s’est appuyé sur la conviction que le développement régional émane du renforcement du soutien communautaire et de la possibilité de donner aux jeunes les outils nécessaires pour se tourner vers l’entrepreneuriat social.

Margalit a ensuite fondé un incubateur technologique dans cette ville, devenu le Margalit Startup City Jerusalem, et qui héberge un certain nombre de start-ups israéliennes, des entreprises multinationales, un centre d’investissement et des centres de recherche et développement sur un campus de 50 000 mètres-carrés installé dans le centre de la capitale.

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