La saison 2021 devait marquer l’entrée d’Israel Start-Up Nation parmi les équipes les plus fortes du peloton. Ayant recruté beaucoup de coureurs réputés – Chris Froome, Michael Woods, Sep Vanmarcke, Daryl Impey… – la formation israélienne avait de grosses ambitions. Au moment de faire le bilan, l’écurie possédée par Sylvan Adams et Ron Baron, dixième au classement UCI, est encore loin des meilleures, même si l’on sent tout de même une réelle progression et un fort potentiel.

Parmi les satisfactions apparaît en premier la prestation de Michael Woods (35 ans) qui a certainement signé la saison la plus constante de sa carrière et a accumulé de nombreuses et très belles places d’honneur lors de sa première saison chez Israel Start-Up Nation, s’imposant comme le leader incontournable de son équipe. Malheureusement, durant le Tour de France, il a perdu toutes ses ambitions de bon classement général dès le premier jour de course suite à une chute, avant d’échouer à remporter une étape (3e au Grand-Bornand et 5e à Quillan).

De son côté, Dan Martin a disputé sa dernière saison en 2021 en remportant  une étape du Tour d’Italie.

La déception vient de Chris Froome qui devait tirer Israel Start-Up Nation n’a été que l’ombre de lui-même et n’a montré aucun signe de progression par rapport à 2020.

Sans faire beaucoup de bruit, Ben Hermans a été l’un des hommes forts d’Israel Start-Up Nation en 2021. Vainqueur à quatre reprises, le Belge a réalisé l’une des meilleures saisons de sa carrière. Le constat est le même pour Mads Würtz Schmidt, qui a remporté deux étapes d’épreuves importantes.

En revanche, 2021 a été plus compliqué pour deux hommes qui étaient attendus comme des éléments importants par leurs dirigeants, le Sud-Africain Daryl Impey et le Norvégien Carl Fredrik Hagen. Blessés pendant de longs mois, les deux hommes n’ont pas pu apporter ce qu’ils auraient dû.

Cette saison, trois coureurs tricolores figuraient dans l’effectif de la formation Israel Start-Up Nation. Et si deux d’entre eux, Hugo Hofstetter et Alexis Renard, peuvent être satisfaits de leur exercice 2021, ce dernier a été plus compliqué pour Rudy Barbier. Auteur de onze top 10, le sprinteur oisien n’a pu en revanche lever les bras, contrairement à ce qu’il avait pu faire en 2019 et 2020.

Ne cachant pas son envie de devenir l’une des équipes les plus puissantes du peloton, Israel Start-Up Nation va continuer de miser sur des coureurs expérimentés l’an prochain. Les dirigeants de la formation israélienne ont ainsi réussi à attirer le Danois Jakob Fuglsang, qui aura un gros esprit de revanche après une saison 2021 très décevante, et l’Italien Giacomo Nizzolo, l’un des meilleurs sprinteurs du monde. Les deux hommes seront amenés à prendre de grosses responsabilités au sein de leur nouvelle équipe, dans laquelle ils auront un statut équivalent à celui de Michael Woods, Sep Vanmarcke et Chris Froome, pour qui 2022 semble être la dernière chance.

Outre Jakob Fuglsang et Giacomo Nizzolo, qui arrivent respectivement en provenance d’Astana-Premier Tech et Team Qhubeka NextHash, Israel Start-Up Nation pourra également compter sur les services de Hugo Houle (Astana-Premier Tech) et Corbin Strong (SEG Racing Academy), ses deux autres recrues pour 2022.

Source : CyclismActu et Israël Valley (résumé)

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