Gabriel Boric, un député d’extrême-gauche âgé de 35 ans qui s’est distingué par ses critiques féroces à l’égard d’Israël et des membres de la communauté juive du pays qui soutiennent l’État juif, a été élu président du Chili, remportant une victoire sous forme de raz-de-marée ce week-end.

Boric, devenu célèbre lorsqu’il était un leader étudiant, a gagné 56 % des votes lors du scrutin, soit 12 points de plus que son rival ultra-conservateur de droite, José Antonio Kast, un politicien pro-israélien. La participation approche les 55 %, un plus haut historique depuis que le vote n’est plus obligatoire en 2012.

L’élection a entraîné un malaise chez de nombreux Juifs chiliens qui ont été dans l’obligation de choisir entre Boric, qui a encouragé les Juifs chiliens à exercer des pressions sur Israël pour obtenir des concessions territoriales, et Kast, dont le père était probablement un nazi et qui a pris la défense de l’héritage d’Augusto Pinochet, chef de la dictature militaire qui avait été responsable de la mort de milliers de dissidents dans les années 1970.

La plus grande partie des Juifs avait semblé s’aligner sur Kast, expliquant, le mois dernier, à JTA que la communauté avait le sentiment d’être « en état de siège ».

Sur les 111 Chiliens vivant au sein de l’État juif qui ont pris part au vote depuis l’étranger, 73 se sont prononcés pour Kast contre seulement 33 en faveur de Boric, selon la base nationale de données électorales chilienne.

Times of Israel.

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