Tel Aviv est à la septième place dans une étude annuelle réalisée par le cabinet de recherche Startup Genome classant les écosystèmes les plus attrayants au monde pour les start-ups et l’innovation. L’étude, publiée la semaine dernière, a dressé la carte du secteur mondial des start-ups dans 140 écosystèmes de premier plan à travers le monde.
La Silicon Valley californienne conserve sa première place dans l’étude de cette année, suivie de New York et de Londres, qui sont à nouveau ex aequo. Pékin et Boston se classent en quatrième et cinquième position, suivis de Los Angeles en sixième position. Shanghai, Tokyo et Seattle complètent le top 10. Jérusalem ne figure pas dans la liste de cette année.
L’étude Startup Genome Ecosystem, publiée chaque année depuis 2012, est une enquête complète de la scène mondiale des start-ups. Elle a été publiée cette année alors que le financement des entreprises par capital-risque a explosé pour atteindre 288 milliards de dollars au premier semestre 2021 et que de nouvelles licornes – des entreprises privées dont la valorisation est égale ou supérieure à un milliard de dollars – ont été créées chaque mois, selon l’enquête.
En Israël, les investissements dans le secteur technologique local ont bondi pour atteindre un niveau record de 2,3 milliards de dollars en capital-risque au premier semestre 2021, selon un rapport de Start-Up Nation Central, un organisme à but non lucratif qui suit l’industrie technologique israélienne.
Cette somme représente un bond de 260 % par rapport aux investissements dans la fintech au premier semestre de l’année dernière, et est supérieure de 28 % au 1,8 milliard de dollars investis dans le secteur pour toute l’année 2020.
L’écosystème technologique israélien a produit plus d’une douzaine de nouvelles licornes jusqu’à présent en 2021, et le temps moyen pour les entreprises technologiques israéliennes d’atteindre une valorisation d’un milliard de dollars ou plus a diminué de moitié au cours de la dernière décennie, selon un rapport de juin de Catalyst Investments.
Classement mondial des écosystèmes.
Selon le modèle de Startup Genome, plus le classement de l’écosystème est élevé, plus les chances d’une start-up en phase de démarrage de connaître un succès mondial sont grandes.
Pour élaborer cette étude, le cabinet de recherche a étudié trois millions d’entreprises et près de 300 écosystèmes, et a recueilli des données auprès de plus de 10 000 dirigeants de start-ups à travers le monde.
Pour le classement annuel, le cabinet d’études a mesuré six facteurs de réussite : la performance, qui prend en compte le nombre et la croissance des sorties et le nombre de start-ups qui réussissent ; l’accès et la qualité du financement ; la portée du marché, ou la capacité à exploiter les marchés mondiaux ; la facilité à recruter les meilleurs talents ; le degré de connexion des start-ups avec les autres membres de l’écosystème ; et la connaissance, une mesure de l’impact des publications et des brevets.
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