Future Africa est une firme d’origine africaine qui a investi plus de $3 Millions dans des startups, et ceci depuis Janvier 2021. Ce fonds est présent au Nigeria, Ghana, Kenya, Tanzanie, et Afrique du Sud. Bientôt il sera présent et actif en Israël.
Reconverti dans l’investissement d’amorçage, le cofondateur de Flutterwave et Andela ouvre une antenne de Future Africa à Tel-Aviv. Figure connue de la tech continentale pour avoir participé à la création de la plateforme de paiement Flutterwave (1) et du formateur de développeurs Andela, Iyinoluwa Aboyeji est reconverti depuis deux ans dans l’investissement à destination des start-up. Baptisé Future Africa, sa société de capital-risque annonce l’implantation d’un bureau à Tel-Aviv, berceau de l’application de géolocalisation Wave – racheté par Google en 2013 – ou encore de NSO Group. www.jeuneafrique.com
Future Africa, a venture firm co-founded by Iyinoluwa Aboyeji and Nadayar Enegesi, said on Monday it has invested $3 million in 13 African startups since January 2021. It brings the total number of startups Future Africa has backed to 47, a significant milestone for a venture fund that only began its journey in January 2020. The diversity of their portfolio has also improved to include startups from Nigeria, Ghana, Kenya, Tanzania, and South Africa. Seeing as some of the startups funded had not yet announced their raises, their names were withheld.
(1) Flutterwave est une solution d’intégration et de dématérialisation des moyens de paiement crée par deux nigérians.
Flutterwave est cofondée par deux nigérians. Flutterwave est la troisième « licorne » du secteur financier en Afrique. Au début de mars 2021, Flutterwave a réalisé une levée de fonds de 170 millions de dollars pour son expansion vers l’Afrique du Nord. L’entreprise co-fondée et co-dirigée par les Nigérians Olugbenga Agboola et Iyinoluwa Aboyeji dépasse le milliard de dollars de capitalisation. En 2019 et 2020, la fintech née à Lagos accueille de nouveaux investisseurs tels Visa et Mastercard.
LE PLUS. (emergingvalley.co)
En 2020, les startups africaines ont dépassé le seuil symbolique du milliard de $ levé auprès d’investisseurs toujours plus nombreux et toujours plus spécialisés.
Les enseignements du rapport de Partech Africa sont ainsi éclairants sur plusieurs très bonnes nouvelles pour le secteur : premièrement, c’est le développement rapide des levées de Growth (phénomène nouveau et en croissance de 100% par rapport au cru 2017); ensuite, c’est le rythme encore accéléré observé sur les levées en Séries A et B, qui progressent de 46% en 2018 ; enfin, ce sont les volumes concernés, qui dévoilent que non seulement les start-up sont plus nombreuses à lever des fonds (146 en 2018 contre 124 en 2017) mais les montants levés ont eux aussi doublé (1,16 milliard contre 560 millions l’an passé).
Face au désengagement du système bancaire, le secteur a su attirer sa propre offre grâce à l’avènement des Venture-Capitalists, des Business Angels et autres Fonds d’investissements dédiés à l’Afrique. On observe ainsi les premières mutations du secteur, avec une concentration embryonnaire et une spécialisation croissante des acteurs de la finance technologique africaine.
L’autre marqueur de l’année 2019 en la matière est ainsi le rachat du kenyan iHub par le CcHUB nigérian, donnant naissance à une superstructure d’accompagnement africaine, figure de proue des plus de 600 Tech Hubs que compte le continent.
Mais faut-il pour autant s’enorgueillir de ces avancées, quand la Chine et les États-Unis attirent à eux-seuls chacun plus de 70 milliards $ des capital-risqueurs chaque année ? En plus de volumes structurellement faibles, l’investissement dans la tech africaine reste cantonné à de rares pré-carré, tandis que 3 pays – Kenya, Nigéria et Afrique du Sud – totalisent 77% des investissements et que la FinTech, élargie à l’inclusion financière, rafle pour sa part 50% de la mise, toujours selon Partech.
Cette extrême polarisation thématique et géographique entraine avec elle d’autres écueils, tels que le fossé d’attractivité entre Afrique anglophone et francophone (seulement 54,3 millions levés pour la zone francophone, qui accuse même un léger recul sur 2017 quand le reste du marché a doublé sur la période), les « Missing Middle » – ou la difficulté de développer ETI et PME – ou encore la rareté de l’entrepreneuriat féminin.
Une des clés des nombreux défis à venir pour le financement de la croissance technologique sur le Continent passera sans doute dans la maturation de l’écosystème, avec le passage à l’échelle des startups d’aujourd’hui en PME, avant de devenir les géants africains de demain, à même d’entrainer dans leur sillage l’offre de financement et les économies locales. Voici la vision et les réalités du terrain, vus par les acteurs de l’investissement :