Le numéro un de la banque d’Israël a expliqué, mardi, que le gouvernement devait prendre toutes les mesures possibles pour éviter un nouveau confinement alors que le nombre de cas de coronavirus continue à grimper et que certaines restrictions ont été remises en place pour tenter de réduire la propagation du variant Delta.
Amir Yaron a dit à Bloomberg que la Banque nationale disposait néanmoins des fonds nécessaires pour répondre à un confinement et il a cherché à apaiser les craintes portant sur une explosion de l’inflation.
Un confinement d’un mois réduirait la croissance économique israélienne de 0,5 % pour l’année, selon les estimations de la Banque, a-t-il averti. Au mois de juillet, la Banque avait prévu une croissance du PIB de 5,5 % en 2021 et de 6 % en 2022.
Il a aussi mis en garde contre l’incertitude qui est entraînée par les confinements.
« Nous devons faire tous les efforts imaginables pour éviter un confinement », a continué Yaron. « Il y a des fonds, dans le budget actuel, pour soutenir tout ce qui est lié à la COVID-19. Nous devrons encore prendre en charge tous ceux qui peuvent être placés en congé sans solde ».
Il a réclamé un plus grand respect des mesures visant à contenir le virus, appelant aussi à administrer l’injection de rappel à un plus grand nombre de citoyens et à tenter de mobiliser davantage ceux qui n’ont pas encore été vaccinés.
Si un confinement doit être imposé pendant la prochaine période de fêtes, moins de journée de travail seront affectées – ce qui réduira les dégâts économiques essuyés, a-t-il noté.
Yaron a indiqué que le taux d’inflation était aux alentours de 1,7 %, ce qui le place dans la cible qui avait été définie par la Banque d’Israël – entre 1 et 3 %.
La Banque œuvre à déterminer si l’inflation est transitoire – provoquée par des facteurs tels que l’étranglement des chaînes d’approvisionnement ou la demande actuellement contenue – ou si cela pourrait annoncer un phénomène à plus long-terme.
Israël « ne court pas le risque d’une explosion de l’inflation », a-t-il asséné. « Notre point de vue actuel, c’est que la plus grande partie de ce que nous voyons à l’œuvre aujourd’hui est encore fondamentalement transitoire. »
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