Israël va suivre les autres nations développées en introduisant une taxe carbone, a annoncé lundi le gouvernement dans un communiqué approuvé par l’Autorité fiscale et les ministères des Finances, de l’Énergie, de la Protection de l’environnement et de l’Économie.

De 2023 à 2028, une taxe sur le carbone sera appliquée, à des niveaux augmentant lentement, s’appliquant au charbon, au gaz de pétrole liquéfié, au fioul, au coke de pétrole et au gaz, ce qui devrait couvrir environ 80 % des émissions de gaz à effet de serre d’Israël. La taxe sera limitée, notamment en ce qui concerne le gaz naturel, afin de garantir la stabilité des prix de l’électricité.

Aucune taxe carbone supplémentaire ne sera imposée sur le diesel utilisé dans les transports, car les taxes existantes sur ces carburants sont déjà parmi les plus élevées de l’OCDE, indique le communiqué. Toutefois, la composante « taxe carbone » du prix sera rendue publique.

Par la suite, la taxe sera étendue aux émissions d’autres sources de gaz à effet de serre (GES), telles que les décharges, responsables de 8 % des émissions de GES en Israël, et les gaz de refroidissement utilisés dans les systèmes de climatisation, les réfrigérateurs et les véhicules frigorifiques, qui représentent 7 % des émissions de GES.

La taxation du carbone, précise le communiqué, « vise à corriger une défaillance du marché, qui survient lorsque le facteur polluant ne paie pas pour les dommages causés par les émissions de gaz à effet de serre. La tarification du carbone est considérée comme le moyen le plus efficace et le plus efficient d’encourager la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de créer une certitude sur les marchés ».

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