Haïfa la belle, la chronique de Jean-François Strouf. Il y a de nombreux parcs et jardins à Haïfa, mais les plus emblématiques sont ceux du Temple Bah’ai.
Il y a là une vocation universaliste : « La beauté et la magnificence des jardins et terrasses sont symboliques de la nature, de la transformation qui est destinée à se produire à la fois dans le cœur des peuples du monde et dans l’environnement physique de la planète. » La nuit, les illuminations dévalent avec romantisme la colline. L’atmosphère tranquille des espaces intérieurs protégés crée un sentiment de sérénité, propice à la contemplation, avec une sensation d’espace et d’ouverture.
Conçus par l’architecte iranien Fariborz Sahba en 1987, les jardins de Haifa en Israël incarnent l’un des sites classés de la foi bahá’ie. Les sites se regroupent le long des rives de la baie de Haïfa. Sept millions de fidèles dans le monde suivent les préceptes de la religion baha’ie.
Les jardins offrent une vue panoramique sur la ville, les collines de Galilée et la mer Méditerranée. La lumière du soleil et ses effets sont une partie intégrante de leur structure. Les textures et les formes ont été spécifiquement choisies par les architectes pour exploiter la lumière.
Édifiées selon une architecture chargée de sens, les dix-neuf terrasses, situées à l’entour du sanctuaire, allient pelouses irréprochables, plantations florissantes et jeux d’eau. Un escalier mène aux jardins suspendus aménagés en cercles concentriques. Du sommet des jardins, on a une vue imprenable sur la ville de Haïfa.
L’environnement exquis et paisible des jardins de Haifa épouse gracieusement les pentes du Mont Carmel qui se jette ensuite dans la mer. La beauté inspirée du lieu combinée au jardinage méticuleux et géométrique de générations de jardiniers dévoués ainsi qu’à la variété de cultures crée l’atmosphère unique du sanctuaire et des jardins Bahá’i en Israël.
Parc national du mont Carmel (hébreu: פארק הכרמל, Parc HaKarmel) est le plus grand parc national d’Israël, s’étendant sur la plupart des Chaîne de montagnes du Carmel et contenant plus de 10 000 hectares de forêts de pins, d’eucalyptus et de cyprès. Le parc possède de nombreux sentiers cyclables et pédestres, des réserves naturelles dédiées et plus de 250 sites archéologiques d’habitations humaines préhistoriques.
Le parc est l’un des plus grands espaces ouverts du nord d’Israël. C’est un exemple typique d’un écosystème méditerranéen et comprend un riche inventaire des phénomènes géologiques, des artefacts préhistoriques, de la biodiversité et des paysages. En 1996, il a été reconnu par UNESCO comme un réserve de biosphère.
Le Hai Bar est une réserve naturelle de 600 hectares dans la zone du parc près de Nahal Galim. Sa mission est la restauration et la réintégration des populations d’animaux qui ont disparu de la zone ou sont au bord de l’extinction. Hai Bar élève de tels animaux comme chèvre sauvage, Daim persan, Chevreuil, et Gazelle des montagnes de Palestine, entre autres. Ils tentent d’encourager la reproduction en captivité et d’habituer les animaux à la vie dans la nature en les élevant dans de grands enclos jusqu’à ce qu’ils puissent être relâchés. Ils ont également une procédure similaire pour les oiseaux de proie, tels que les aigles.
Jean-François Strouf (Radio J).