Le ministère israélien de l’Environnement a analysé le coût pour le pays des émissions de substances nocives ainsi que leur origine. Le total des coûts externes, de 31 milliards de shekels (environ 8 milliards d’euros, 9 milliards CHF), est principalement dû au trafic routier (38 pour cent), aux centrales énergétiques (30 pour cent) et à l’industrie (16 pour cent). Ces coûts expriment en tant que valeur monétaire l’effet négatif de ces émissions sur l’environnement et sur la santé des personnes. Ils sont calculés pour aider les politiques dans la prise d’importantes décisions relatives à la protection de l’environnement et pour mieux illustrer les conséquences de la pollution.
« Le rapport brosse un tableau angoissant et nous voyons pour la première fois le prix en shekels de la pollution due aux émissions nocives » a déclaré la ministre de l’Environnement, Tamar Zandberg. « Nous en concluons que la lutte contre la crise climatique devrait être au centre de l’effort national et économique d’Israël. Le rapport aide le gouvernement, les organismes de planification, les entreprises commerciales et les associations de protection de l’environnement à évaluer l’impact de la pollution de l’air et des émissions de gaz à effet de serre ».
D’après Tamar Zandberg, il résulte de ces données que d’ici 2030 la part des énergies renouvelables devrait être portée à 40 pour cent. En outre, l’objectif est de garantir que d’ici 2025 plus aucun bus produisant des émissions nocives ne circulera dans le pays. A partir de 2030, seuls seront importés en Israël des véhicules propres. La ministre des Transports, Merav Michaeli, soutient ce projet et envisage d’augmenter sensiblement le parc de véhicules destinés aux transports publics en misant sur des véhicules propres.
Autres informations :
Coût des émissions polluantes pour Israël (en anglais), JPost
https://www.jpost.com/health-science/pollution-price-tag-emissions-cost-israel-nis-31-b-in-2018-672149