Sans preuves irréfutables, de nombreux articles, biaisés pour la plupart, tentent de lier les actions du gouvernement israélien et NSO Group. Laissons ce dernier expliquer sa position. Pour l’instant, nous reproduisons un extrait d’un article diffusé récemment.
Selon Le Point (extraits) : « Un logiciel espion, baptisé Pegasus, a ciblé plus de 50 000 numéros de téléphone partout dans le monde en vue d’une surveillance potentielle.
Des militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier ont été espionnés grâce à un logiciel mis au point par une société israélienne, selon une enquête publiée dans plusieurs médias, dimanche 18 juillet. Le logiciel espion Pegasus de la société NSO Group, s’il est introduit dans un smartphone, permet d’en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d’écouter les appels de son propriétaire.
L’entreprise, fondée en 2011 et qui a régulièrement été accusée de faire le jeu de régimes autoritaires, a toujours assuré que son logiciel servait uniquement à obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes. Mais les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste, établie en 2016, de 50 000 numéros de téléphone que les clients de NSO avaient sélectionnés en vue d’une surveillance potentielle.
Elle inclut les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d’entreprise selon une analyse menée par 17 rédactions. Des correspondants étrangers de plusieurs grands médias, dont le Wall Street Journal, CNN, France 24, Mediapart, El País, ou l’Agence France Presse en font aussi partie.
37 appareils directement visés par ce logiciel espion
D’autres noms de personnalités figurant sur la liste seront divulgués dans les prochains jours par le consortium de médias qui ont mené l’enquête, dont font notamment partie Le Monde, The Guardian, et The Washington Post. Leurs journalistes ont rencontré une partie des personnes visées et ont récupéré 67 téléphones, qui ont fait l’objet d’une expertise technique dans un laboratoire d’Amnesty International ».