Dans un manifeste présenté à cette occasion, quelque 200 entreprises du secteur appellent à améliorer le plan d’aide aux start-up européennes en intensifiant les programmes de financement, par le biais de fonds européens et en encourageant davantage de fonds de capital-risque à investir.
« Nous pensons que l’investissement dans les technologies de rupture et la formation de leaders capables d’exploiter le potentiel de la révolution industrielle actuelle sont d’une importance capitale pour notre continent », écrivent-elles dans ce manifeste.
Outre le financement, le soutien européen aux start-up doit également passer par une harmonisation des règles facilitant la venue de talents internationaux, avec un système de reconnaissance mutuelle des visas et des titres de séjour, ajoute l’Elysée dans un communiqué.
Un « Erasmus de la tech », qui prendrait la forme d’un programme pilote de découverte de la tech européenne pour des jeunes actifs, pourrait aussi être créé.
Ces propositions devraient être portées par la France qui prendra la présidence de l’Union européenne en 2022.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron tente de faire de la France le moteur d’un mouvement censé permettre à l’Europe de s’imposer dans un secteur technologique aujourd’hui largement dominé par les États-Unis.
Le président français, qui veut bâtir une « start-up nation », a notamment rendu l’Hexagone plus attractif pour les investisseurs étrangers et son gouvernement apporte un soutien actif aux start-up qui constituent la French Tech.
L’an dernier, le chef de l’Etat a dit s’attendre à ce que la France compte 25 « licornes », ces start-ups valorisées un milliard de dollars, d’ici 2025.
usinenouvelle.com/
(Sarah White et Matthieu Protard, version française Hayat Gazzane, édité par Jean-Michel Bélot)