L’administration Biden compte lancer les bases d’une nouvelle campagne visant à encourager davantage de pays arabes à signer des accords avec Israël et à renforcer les accords existants.
Selon le Washington Post, la Maison Blanche envisage de nommer un ancien ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, à un poste au Moyen-Orient dont le rôle serait d’étendre les accords de normalisation entre Israël et les gouvernements de la région.
Les responsables américains s’efforcent également d’encourager le développement du commerce, de l’éducation et d’autres liens entre les quatre pays arabes ayant récemment signé les Accords d’Abraham et Israël.
Selon les sources du Washington Post, l’administration Biden espère qu’un succès visible dans ces domaines permettra également de promouvoir d’autres accords bilatéraux dans la région, alors que les États-Unis comptent promouvoir la résolution du conflit israélo-palestinien.
La poursuite des Accords d’Abraham devient ainsi une des rares initiatives de l’administration Trump reprise par le président Joe Biden et les démocrates.
L’année dernière, l’administration Trump a tenté d’inciter plusieurs pays à rejoindre les Accords, déjà signés par quatre États arabes, afin de diminuer l’isolement de l’État hébreu au Moyen-Orient.
L’administration Biden estime que plusieurs autres gouvernements arabes pourraient être intéressés de normaliser leurs relations avec Israël, malgré le conflit armé de 11 jours du mois dernier qui a opposé l’Etat hébreu aux groupes terroristes à Gaza.
En vertu des accords dits d’Abraham, quatre pays arabes –Emirats arabes unis, Bahreïn, Maroc et Soudan– ont accepté en 2020 de normaliser leurs relations diplomatiques avec Israël.
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