Les investissements chinois en Israël ont atteint un pic en 2018 et ont faibli depuis, selon un rapport de The Institute for National Security Studies.

Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : un changement de priorités chez le géant asiatique et de nouvelles restrictions sur la sortie des capitaux de Chine, la propagation de la pandémie, et un changement du climat d’investissement en Israël à l’égard des entreprises chinoises, en raison de la pression américaine.

Les investissements chinois en Israël représentent moins de 10 % des investissements de capitaux étrangers en Israël, « loin derrière les investissements provenant des Etats-Unis et d’Europe », indique le rapport. (Times)

LE PLUS.

En 2019, plus de 10.000 ouvriers chinois travaillent en Israël, l’État hébreu considérant la Chine comme un réservoir privilégié de main-d’œuvre, alternative aux Palestiniens.

A SAVOIR.

Ephraïm Halévy, ancien responsable d’un des services de renseignement israélien, le Mossad, a par ailleurs toujours alerté sur le risque potentiel des investissements chinois dans les domaines stratégiques pour la sécurité d’Israël.

De nombreuses entreprises chinoises, à l’instar de Lenovo, Huawei ou encore Alibaba ont un centre de recherche et de développement en Israël.

L’installation de centres de recherche et de développement en Israël est accréditée en 2018 par le patron fondateur du grossiste Alibaba. Il reconnaît publiquement la qualité de l’innovation israélienne.

Un certain nombre d’entreprises chinoises prennent parti dans des projets en Israël. Pour exemple, nous pouvons citer le milliardaire Li Ka-shing qui a investi dans les télécoms. Les entreprises ChemChina ont racheté la firme Adama Agricultural Solutions pour 2,4 milliards de dollars. L’opérateur chinois Huawei a investi dans les panneaux à énergie solaire en Israël.

La Chine soutient également financièrement les projets d’infrastructures israéliens comme le tramway de Tel-Aviv, le port d’Ashdod, la ligne ferroviaire qui relie le port d’Ashdod à celui d’Eilat, ainsi que le tout nouveau port de Haïfa pour lequel c’est Shanghai international Port Group qui a remporté l’appel d’offres lancé.

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