Des scientifiques israéliens ont mis au point un moyen de désactiver les connecteurs qui relient différentes parties du cerveau, une avancée qui, selon eux, pourrait s’avérer déterminante dans le traitement de troubles neurologiques tels que l’épilepsie.

Selon le Times of Israel : « Cette innovation, qui repose sur une protéine photosensible provenant de moustiques, a été publiée mardi dans la revue à comité de lecture Neuron. Cette découverte fait l’objet de discussions dans les milieux médicaux depuis plusieurs semaines, et des dizaines d’équipes de neurobiologie dans le monde entier ont déjà commandé la protéine et utilisé le protocole dans leurs propres laboratoires.

« Notre nouvelle méthode est la première qui permette aux scientifiques d’augmenter ou de diminuer la fonction de certaines voies qui relient certaines parties du cerveau, ou de les désactiver complètement », a déclaré le professeur Ofer Yizhar de l’Institut Weizmann des sciences au Times of Israël.

« L’objectif ultime est que cela nous permette de mieux comprendre les voies du cerveau, et lesquelles d’entre elles peuvent être ciblées pour traiter divers troubles cérébraux. »

Les scientifiques utilisent largement des animaux génétiquement modifiés, imitant diverses maladies humaines, pour tenter de trouver des remèdes. Toutefois, l’étude des troubles cérébraux à l’aide de tels animaux est plus difficile que celle d’autres maladies.

L’équipe de Yizhar a utilisé avec succès sa méthode pour ajuster, arrêter et réactiver des voies dans le cerveau des souris. La méthode a bien fonctionné sur les sept souris de l’expérience ».

 

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