ISRAELVALLEY EXCLUSIF. Tout a démarré dans une belle synagogue de Tel-Aviv du nom de « Toledoth Yitzhak », qui accueille des juifs de France ayant fait leur Alyah récemment. Le Rav Yonathan Seror en est le rabbin. Il est aussi « Dayan au Beth Din » (juge).
Un groupe de jeunes juifs français est là et se demande : que faire pour aider Israël qui lutte face au Hamas? Nous sommes au 5ème jour de guerre Israël-Hamas.
La décision est prise très vite : amener de la nourriture, des habits, un réconfort aux jeunes combattants de Tsahal qui se trouvent à la frontière de Gaza. En quelques heures une mobilisation a eu lieu qui a été littéralement exceptionnelle. L’argent pour payer les vivres destinés aux soldats a été très vite rassemblé. Dix voitures avaient rendez-vous à un point de rassemblement au centre de Tel-Aviv.
J’ai pu voir des photos et vidéos incroyables….
Le Rabbin Seror bénissant une trentaine de policiers israéliens rassemblés pour l’occasion (à voir dans l’instagram du Rav Seror). Des sirènes d’alertes qui obligent tous à se jeter au sol. Des voitures contenant des boissons en masse. Des sacs de victuailles. Des sous-vêtements pour les soldats. Lorsque Jonathan Azoulay (un ancien de Toulouse) m’a raconté cette histoire j’ai voulu comprendre.
Pourquoi un groupe de juifs français se sont dirigés, sans casques ni armes, dans une zone de guerre très dangereuse pour amener des vivres et habits à des soldats de Tsahal qui sont mobilisés depuis des semaines dans une région en guerre? Le réponse tient en un mot : solidarité. Authentique, réelle… et salutaire.
C’est précisément cette solidarité légendaire qui sauve Israël. Jonathan Azoulay m’a raconté que lors de la tournée des « 10 voitures » qui ont visité des postes de soldats qui se trouvent face à Gaza, de nombreux israéliens sont également venus en personne livrer des victuailles avec leur voiture personnelle.
Daniel Rouach.
LE PLUS. « La solidarité humaine est un lien fraternel et une valeur sociale importante qui unissent le destin de tous les hommes les uns aux autres. C’est une démarche humaniste qui fait prendre conscience que tous les hommes appartiennent à la même communauté d’intérêt. La solidarité doit être un phénomène naturel découlant de l’indépendance des individus dans la vie sociale, donc un devoir moral d’entraide et d’assistance entre les membres d’une même communauté ».
