Près des trois quarts des déchets trouvés dans les eaux israéliennes de la Méditerranée et de la mer Rouge sont constitués de morceaux de sacs et d’emballages en plastique.
Depuis 2017, les détaillants alimentaires sont obligés de prélever une taxe de 10 agorot (trois cents) pour chaque sac plastique.
Sur les 127 millions de shekels transférés depuis lors au Fonds pour la propreté du ministère à partir de la taxe sur les sacs, seuls 46 millions de shekels ont été dépensés jusqu’à présent – 20 millions de shekels pour une campagne visant à encourager les sacs à provisions à usage multiple et 26 millions de shekels pour des programmes sans rapport avec le nettoyage des plages.
Au début de cette année, au vu d’une augmentation inquiétante du nombre de tortues empêtrées dans des sacs plastiques en mer, l’Autorité israélienne des parcs et de la nature a demandé l’aide du public pour localiser et signaler de tels incidents.
Malgré les efforts accrus des autorités locales du pays pour garder les plages propres, le Fonds mondial pour la nature a classé l’année dernière Tel-Aviv au troisième rang des 22 littoraux de la Méditerranée les plus pollués par le plastique.
Dans le monde, quelque huit millions de tonnes de déchets plastiques entrent dans les mers chaque année.
En Israël, le programme de surveillance des déchets flottants et des fonds marins est mené par Israel Oceanographic and Limnological Research, une entreprise gouvernementale.
Les débris repérés en mer Méditerranée, à des profondeurs de 20 à 1 700 mètres, provenaient principalement d’emballages alimentaires en plastique. Les concentrations les plus élevées – 4 000 à 10 000 déchets individuels par kilomètre-carré – se trouvaient dans une bande d’eau de 200 à 500 mètres de profondeur.
Des quantités substantielles n’ont été observées près de la côte qu’après de fortes pluies. Selon une déclaration du ministère de la Protection de l’environnement, cela suggère que la principale source de déchets en mer Méditerranée ne provient pas des baigneurs mais des déchets urbains qui s’écoulent avec le ruissellement de surface le long des canaux d’évacuation et des déchets présents dans les cours d’eau qui se jettent dans la mer.
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