Israël a trouvé le moyen de diminuer notablement les émissions de méthane des vaches qui sont accusées directement au travers des gaz qu’ils rejettent d’être responsables du changement climatique.
L’équipe de chercheurs à la base de l’étude dont le professeur Itzhak Mizrahi de l’Institut National de Biotechnologie du Néguev a démontré dans un article publié dans la revue Science Advances que les gènes des vaches pouvaient être utilisés pour manipuler les microbiomes de l’estomac, lesquels contrôlent à leur tour la quantité de méthane que les animaux émettent dans le cadre de leur processus de digestion.
Ainsi pour ce faire 1 016 vaches (816 vaches laitières Holstein et 200 vaches laitières Nordic Red) ont été étudiées. L’équipe a découvert qu’un petit nombre de microbes héréditaires devraient permettre une manipulation après une sélection de gênes. Il s’agit de mieux gérer les pets mais aussi les rots, – l’avant et l’arrière de la bête.
Rien qu’en Australie, si une vache peut libérer jusqu’à 550 g de méthane par jour, alors qu’ils sont plus de 2 millions, chaque chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an (au point que le pays envisage un programme d’abattage).
Les kangourous de leurs côtés rejettent une quantité équivalente à celle des chevaux, (soit jusqu’à 20 Kg de méthane/an). Mais nettement moindre que les vaches, moindre que les moutons (avec 18 livres/an), infiniment moindre que les termites… La 2e plus grande source des gaz à effet de serre, le problème n’étant pas tant la quantité émise par un seul de ces insectes, que leur nombre…
Reste l’homme avec ses flatulences personnelles, un rejet d’environ 6,8 millions de tonnes métriques pour 6,8 milliards d’humains, auxquels s’ajoutent les gaz libérés par ses activités sans retenues, l’utilisation de combustibles fossiles, la déforestation ou ses quantités exponentielles de déchets notamment les plastiques qui commencent déjà leur rôle définitivement mortifère.
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