LE BLOG DE JACQUES BENILLOUCHE. Le fondateur de l’ONG israélienne Latet, pour lutter contre la faim, Gilles Darmon, a révélé que 143.000 familles ont sombré dans l’insécurité alimentaire. 25% des survivants de la Shoah vivent dans la pauvreté.
Les enfants défavorisés manquent de leçons et de repas et ont honte de leur mode de vie. Avec le confinement, ils ne disposaient pas d’ordinateur pour travailler à distance. 29% des foyers vivent en dessous du seuil de pauvreté. Latet soutient 70.000 familles car le coût de la vie en augmentation, associé à la baisse des salaires et au manque de politique de redistribution, ronge la classe moyenne, blesse les populations défavorisées, élargit les écarts et limite les perspectives de mobilité sociale.
Les enfants ne vont à l’école que jusqu’à 13 heures et ensuite certains sont livrés à eux-mêmes si les parents ne peuvent pas leur payer des activités annexes. Certaines mères de famille ont réduit leurs heures de travail pour garder leurs enfants, acceptant donc une réduction de salaire.
Le gouvernement n’a rien fait pour étendre les horaires de l’éducation nationale et pourtant les caisses de l’État sont pleines. Il pourrait emprunter auprès de la Banque d’Israël, à long terme, comme le font les pays européens auprès de la BCE.
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