Depuis des semaines les israéliens écoutent sur Galei Tsahal (radio militaire) à 10 heures avec stupéfaction les déclarations des hommes politiques du pays. Le pays tourne, mais les leaders de tous les camps se disputent 24h/24. Un incroyable balagan qui est loin de se terminer. Dernière nouvelle :
Le gouvernement a approuvé la nomination de Benny Gantz au poste de ministre de la Justice.
Le gouvernement a approuvé mercredi la nomination du président de Bleu Blanc, Benny Gantz, au poste de ministre de la Justice, au lendemain de la désignation d’un proche de Benyamin Netanyahou, Ofir Akunis, déclarée illégale par le procureur général, Avichaï Mandelblit.
En guise de protestation, M. Akunis n’a pas participé au vote mercredi.
« Afin de sortir de l’impasse et permettre les activités nécessaires du ministère de la Justice », M. Netanyahou, tout en maintenant que le choix d’Ofir Akunis était légal, a fait volte-face et appelé les ministres du Likoud à soutenir la candidature de M. Gantz, peu avant une audience de la Haute Cour de justice sur le sujet.
Le procureur général a par la suite demandé à la Cour suprême d’annuler cette séance, qui devait être consacrée à la question de la légalité des nominations des ministres dans le cadre d’une série de pétitions.
« Nous continuerons à maintenir la démocratie », ont déclaré les membres de la liste centriste Bleu Blanc menée par Benny Gantz.
Selon le procureur, une loi fondamentale liée à la gestion du gouvernement édicte qu’une majorité créée par « un bloc de ministres » au sein d’une coalition lors d’un vote n’est pas suffisante pour approuver une nomination à un poste ministériel, par conséquent la désignation de M. Akunis n’était pas légal. »