Bonjour Chers Auditeurs de Radio J,

QUESTION 1. COOPERATION DANS LE SECTEUR DE L’AVIATION ENTRE ISRAEL ET LA FRANCE. Multiplast est le leader français des matériaux composites. Cette société connue des amateurs de voile construit des catamarans de légende. Multiplast a décroché il y a deux ans la conception du fuselage d’Alice, le premier avion électrique conçu par l’Israélien Eviation Aircraft.

La presse économique a beaucoup parlé de cette « page de l’histoire de l’aéronautique » écrite « avec agilité » par deux sociétés israélienne et française avec le concours de logiciels Dassault Systèmes, leader mondial de la modélisation. Eviation Aircraft (Israël) a levé 166 millions d’euros d’un investisseur de Singapour. Un groupe américain a précommandé 92 Alice au prix de 1,6 million d’euros. La mise en service de ce petit avion de 9 places est prévue en 2023. Les visiteurs d’un des derniers Salon du Bourget ont eu l’occasion de voir l’avion électrique de Eviation Aircraft : des lignes épurées, une cabine luxueuse pour 9 passagers (+2 membres d’équipage) et une configuration singulière. Trois moteurs électriques:  1 moteur en bout d’aile de chaque côté et 1 à l’arrière.

Selon BFM TV : « Ce jet électrique présente la particularité d’avoir un fuselage réalisé en fibre de carbone par l’entreprise française Multiplast (groupe Carboman), originaire de Vannes (Morbihan) et spécialisée dans le nautisme.Cet aéronef est d’ailleurs le fruit d’un assemblage international, ses ailes étant fabriquées à Singapour, son empennage en Angleterre et ses moteurs en Allemagne. Plusieurs industriels d’envergure (Siemens, Honeywell-Bendix King) fournissent des équipements pour cet aéronef.

Selon un expert : « L’aviation électrique est une future machine à cash ; le savoir-faire israélien, issu de la conception de drones utilisés dans la guerre anti-terroriste et financé par l’armée, est en pointe ». L’intérêt pour l’avion de ligne électrique se manifeste par des annonces par Airbus et EasyJet de la réalisation de vols commerciaux à courte distance à l’horizon 2027. Cet intérêt a été confirmé en 2020, par différents gouvernements dont celui de la France et d’Israël, comme un axe de relance de la filière aéronautique pour tenir compte des enjeux climatiques.

QUESTION 2. LA FRANCE EN ISRAËL. Des exemples?

Certaines multinationales françaises rachètent des petites entreprises israéliennes. C’est le cas de LVMH, Thales, Havas, Faurecia.

D’autres firmes françaises créent des laboratoires locaux, comme STMicroelectronics, Renault-Nissan ou Orange.

D’autres encore investissent dans des fonds de capital-risque et des partenariats locaux, comme Engie, Valeo, Airbus, Thales ou Alstom.

La filiale d’une grande entreprise publique comme EDF est numéro un local de l’énergie solaire, avec plusieurs centrales photovoltaïques installées dans le Néguev. Total ou Sodexo ont également une forte présence en Israël.

Le premier y produit des batteries électriques via sa filiale Saft et détient ou co-détient cinq centrales solaires avec Total Eren.

Le second, leader mondial de la restauration collective, emploie plusieurs milliers de personnes dans différentes filiales locales, et s’enorgueillit de détenir la concession de la buvette du Parlement israélien.

 

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