SPECIAL ISRAELVALLEY. Un article de Youval Barzilaï. Sujet délicat : la propreté des grandes villes. Singapour est la ville connue pour sa propreté et les lois qu’elle a adoptées pour garder la ville propre. Berne est connue par sa propreté. Les rivières sont très propres et toute personne peut boire directement l’eau de la rivière. De nombreux facteurs contribuent à rendre une ville propre, mais la population toujours croissante rend ces choses très difficiles. C’est le cas de Tel-Aviv.
Tel-Aviv (451 500 habitants) est une ville assez propre, sauf du côté de la hideuse « Tahanat Merkazit » (Gare centrale au Sud de Tel-Aviv). Sur un indice de 1 à 10 (ce dernier chiffre signifie très, très propre), la capitale économique israélienne se trouve, selon un micro-trottoir réalisé par IsraelValley, autour de 6 à 7. Une bonne moyenne qui permet au Maire de la ville de raconter avec emphase et bonheur que sa ville est « la plus belle au monde ».
La ville n’est pas aussi propre que Zurich en Suisse où Annecy en France que nous connaissons bien (un 10/10). Mais les habitants de Tel-Aviv semblent assez satisfaits. Au cours des 15 dernières années, le ministère de la Protection de l’environnement israélien a mis en œuvre des programmes pour tenter d’inciter les Israéliens à garder les plages propres (Tel-Aviv possède de magnifiques plages). Cette année, le ministère a budgété 550 000 shekels (160 000 dollars) pour embaucher davantage de personnel d’inspection de 14 municipalités, dont Tel-Aviv, dans le but de renforcer la lutte contre les déchets.
Pour Paris qui comptait 2,187 millions d’habitants au 1er janvier 2020 , Le Figaro a publié un article impitoyable (et injuste?) pour la Maire de Paris, Anne Hidalgo :
Le Figaro : « Ordures abandonnées sur la voirie, mobilier urbain hideux, nids-de-poule innombrables, encombrements perpétuels, conséquence de la chasse à l’automobiliste: jamais la capitale n’a été aussi sale et bruyante. L’opposition et, maintenant, les Parisiens dénoncent l’entêtement péremptoire de la maire de Paris qui nie la réalité.
Rien ne lui fait peur, pas même sa formidable capacité à se tromper. C’est, paraît-il, le revers de son caractère bien trempé: Anne Hidalgo ne fait jamais marche arrière, et surtout pas quand elle a tort. La polémique qui enfle sur la saleté de Paris, sur les nids-de-poule qui «vérolent» la chaussée comme sur la laideur du nouveau mobilier urbain imposé et sur l’agression visuelle que représentent les plots jaunes et les glissières en béton armé (GBA) disséminés le long des rues illustre son entêtement péremptoire.
Pourtant, son opposition n’a jamais cessé de relayer l’exaspération – et l’incompréhension – des Parisiens, et notamment sur l’état de crasse de la capitale, premières doléances au hit-parade des critiques émises par la population.
Difficile de nier le problème et de crier à la calomnie comme elle le fait. En janvier 2018 déjà, un rapport de 232 pages, fruit de sept mois de travail des élus de tout bord, livrait un bilan édifiant de la situation ».