Le cofondateur de Microsoft a rappelé que le bioterrorisme et le changement climatique menaçaient l’humanité plus encore que la pandémie de Covid-19 en cours. En Israël depuis des années le pays est en alerte sur le bioterrorisme. L’Institut biologique de Ness Ziona s’active sur ce sujet très sensible qui est classé « Secret Défense ».
Le bioterrorisme ou terrorisme biologique consiste en l’utilisation ou la menace d’utilisation de virus, de bactéries, de champignons, de toxines ou de micro-organismes dans le but de provoquer intentionnellement une maladie ou le décès d’êtres humains, d’animaux ou de plantes, sans déclaration de guerre officielle ni même nécessité que l’agresseur soit un État (cela pourrait être par exemple un groupement comme le crime organisé). Il se distingue en cela de la simple guerre biologique, et pas seulement par l’ampleur de la cible. Les agents biologiques sont habituellement disséminés par aérosol (inhalés ou avalés). La difficulté principale dans la préparation d’une attaque est généralement de trouver une méthode de dissémination de l’agent qui permettra une infection la plus large possible.
Toujours, selon Bill Gates : « Le changement climatique et le terrorisme biologique sont les deux menaces qui risquent de s’avérer bien plus meurtrières que la pandémie actuelle ». « Ceux qui cherchent à nuire peuvent créer un nouveau virus, ce qui veut dire que le risque de le contracter sera plus important qu’il ne l’est lors d’épidémies naturelles comme celle que nous vivons aujourd’hui». « Le changement climatique serait bientôt responsable de plus de décès par an que le coronavirus ».
En novembre dernier, Bill Gates avait déclaré que l’humanité pourrait bientôt se voir confrontée à une nouvelle pandémie. Selon lui, elle pourrait se déclencher dans trois ans, et dans le meilleur des cas, dans 20 ans.