YOM HASHOAH. Dans son discours prononcé à Yad Vashem à l’occasion de Yom HaShoah, mercredi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’un « accord qui nous menace d’annihilation ne nous contraindra pas ». Netanyahu a souvent utilisé ses discours lors d’événements liés à la Shoah pour invoquer l’Iran, nouvelle menace existentielle pour le peuple juif.

« Contrairement au passé, il n’y a aujourd’hui personne, dans le monde, qui nous privera du droit et de la volonté de nous défendre face à une menace existentielle », a-t-il dit. « L’accord sur le nucléaire avec l’Iran est à nouveau sur la table. De tels accords conclus avec des régimes extrêmes sont sans valeur. »

« Et je le dis également à nos plus proches amis : Un accord avec l’Iran qui ouvre la voie à la fabrication d’une arme nucléaire au sein de la république islamique, une arme qui nous menace d’annihilation, ne nous contraindra pas. Une seule chose nous contraindra : la nécessité d’empêcher ceux qui souhaitent nous détruire de mener à bien leurs plans ».

Face aux tensions avec l’Iran, Israël a conclu ces derniers mois des accords de normalisation des relations diplomatiques avec notamment les Emirats arabes unis et Bahreïn, deux pays arabes du Golfe où les communautés juives organisaient cette année pour la première fois des cérémonies publiques à l’occasion de la Journée du souvenir.

« En ce moment précis, un musée à Dubaï organise un évènement pour le souvenir des victimes de la Shoah », a dit le Premier ministre israélien. « Cela est le signe d’un changement bienvenu dans les relations entre les Arabes et les Juifs ».

Le Premier ministre a aussi évoqué l’achat par Israël de millions de vaccins pour lutter contre la pandémie de coronavirus, qualifiée de Troisième guerre mondiale, auprès de la firme Pfizer et, en particulier, de son directeur-général juif Albert Bourla, dont les parents étaient des survivants de Thessalonique.

« Et ici, après 80 années, le destin rassemble lors d’une mission de secours le Premier ministre d’Israël, qui renaît de ses cendres, et le chef de la firme Pfizer, qui a créé un médicament pour la pandémie de coronavirus qui a menacé l’humanité toute entière. »

« La Shoah et la renaissance ont été au fond de mes conversations avec Albert », a-t-il poursuivi.

IsraelValley et Times.

 

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