L’agence européenne Europol a récemment démantelé une plateforme de hackers. « DarkMarket » vendait des données d’identités volées. Le réseau Emotet, mondialement connu pour avoir infecté des centaines de milliers d’ordinateurs, a été également démantelé.
Des opérations menées en Israël et dans des pays européens sont la preuve que les autorités répressives progressent dans leurs connaissances des cybercriminels.
En Israël, depuis bien longtemps les experts, travaillent inlassablement pour traquer, avec succès, les cybercriminels.
En Israël, l’élite du hightech traque les cybercriminels. La start-up « White-hat » recrute d’anciens membres des unités d’élites du renseignement israélien. Selon un article récent : « La start-up israélienne White-Hat, basée à Tel Aviv, traque les cybercriminels. Avec une particularité : elle n’entretient aucun lien avec le gouvernement alors même qu’elle embauche uniquement d’anciens membres des unités de renseignement de l’armée israélienne ».
LE PLUS. Dans Usine Digitale : « Mais le volet répressif n’est pas suffisant car ces opérations coup de poing restent rares. Il faut désormais que les entreprises et les organisations renforcent leurs capacités pour lutter contre les cyberattaques et dans le pire des cas, réduire leurs impacts car le risque zéro n’existe pas.
Les bonnes pratiques à adopter restent toujours les mêmes : former les équipes opérationnelles à la sécurité des systèmes d’information, maîtriser les risques de l’infogérance, identifier les informations et les serveurs les plus sensibles, maintenir un schéma du réseau, identifier nommément chaque personne accédant au système et distinguer les rôles utilisateur/administrateur, maintenir à jour les logiciels et les systèmes… »