L’Europe, et surtout pas Israël, est le champion du monde du scepticisme vis-à-vis des vaccins. Le phénomène existait même avant le corona et maintenant ses résultats sont évidents. Une enquête menée dans 19 pays a examiné la volonté de recevoir un vaccin corona qui se révélerait sûr et efficace.

89% des Chinois ont déclaré qu’ils l’accepteraient, tout comme 75% des Américains – contre 68% des Allemands, 65% des Suédois, 59% des Allemands et seulement 56% des Polonais.

Ce scepticisme est également responsable du dernier problème de vaccination en Europe. Une douzaine de pays, dirigés par l’Allemagne et la France, ont suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca suite à des rapports de formation de caillots sanguins, bien que les preuves les liant soient minces.

Le principal régulateur du syndicat affirme que les avantages du vaccin l’emportent toujours sur le risque, et Astra-Zeneka elle-même affirme que le taux de caillots sanguins chez les vaccinés est inférieur à celui de la population générale.

LE PLUS. C’était une décision attendue par de nombreux pays. L’Agence européenne du médicament (EMA) a déclaré jeudi 18 mars être “parvenue à la conclusion claire que le vaccin AstraZeneca est sûr et efficace”.

Aucun lien ne peut pour le moment être établi entre le vaccin britannique et les cas rares mais graves de caillots sanguins associés à une baisse du taux de plaquettes déclarés ces derniers jours. De nombreux pays européens, dont l’Allemagne suivie de la France, avaient décidé en début de semaine, par précaution, de suspendre la vaccination avec Astrazeneca en attendant qu’une analyse détaillée de ces possibles effets indésirables soit effectuée.

L’EMA avait alors affirmé mardi que le vaccin semblait sûr, mais que des vérifications étaient en cours. L’agence précise qu’il lui est pour l’instant impossible d’exclure entièrement un possible effet du vaccin sur le risque de développer des thromboses graves. Elle recommande donc de continuer à vacciner avec AstraZeneca mais de “sensibiliser les soignants et le public aux potentiels risques” et de continuer à étudier en détail l’état de santé des personnes vaccinées (un processus classique pour tous les vaccins).

 

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