Après avoir fondé et revendu deux start-up, Liad Agmon est en train de développer sa troisième société, Dynamic Yield, qui fournit des services à plus de 500 millions de détaillants dans le monde, dont Ocado, le supermarché en ligne britannique, et Under Armour, la marque américaine de vêtements de sport.
L’entrepreneur se demande s’il ne devrait pas créer sa prochaine start-up à l’étranger. “Il n’y a aucun intérêt à travailler ici, dit-il. En montant une start-up au Portugal, par exemple, je pourrais recruter des ingénieurs de haut niveau pour un tiers du coût. D’un point de vue économique, il n’y a aucun avantage à rester en Israël.”
La high-tech est l’un des secteurs israéliens qui connaissent la plus forte croissance. Elle fait l’orgueil du pays en tant qu’incubateur de marques mondialement connues.
Un problème spécifiquement israélien
Mais avec près de 270 000 Israéliens – sur les 4 millions en âge de travailler – concentrés dans ce secteur, les dirigeants d’entreprises high-tech lancent une mise en garde contre le risque d’une pénurie de personnel qualifié, un élément clé pour les start-up.
La pénurie de talents touche la high-tech du monde entier, mais M. Agmon et ses pairs se heurtent à un problème spécifiquement israélien : la difficulté de se procurer des visas de travail et de séjour pour des étrangers non juifs. L’
(Source : Courrier International)