Son rêve était de faire refleurir Israël en général et le Neguev en particulier. C’est grâce à des millions de olim que cela s’est réalisé. Ben Gourion disait à ce sujet: « Ceux qui s’apprêtent à partir pour Erets Israël et qui pensent à un pays romantique, à son avenir, aux souvenirs de son passé et à son antiquité fascinante, s’éloignent du pays réel avec la dureté de sa vie quotidienne.
Arrivés sur place, au lieu du Carmel et du Sharon, du Jourdain et du Néguev, de la terre des prophètes et des maccabim, de la résurrection glorieuse, ils trouvent la simple réalité, nue, prosaïque ; un petit village, un travail qui ne s’accompagne pas de chants patriotiques, contrairement à ce qu’on disait à la maison, un vrai travail, fatiguant, épuisant.
Ceux dont l’idéalisme était imaginaire se découragent vite, les pires se mettent haïr ce qu’ils idolâtraient les yeux fermés, mais ceux dont l’idéal bat avec le coeur, circule avec le sang et respire avec le souffle, un souffle saint et fort, ceux-là restent fidèles avec lucidité jusqu’au bout, jusqu’à la victoire finale. »