EDITORIAL DE VINCENT LECOQ. Guerre islamique contre la France. Après l’assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre à Conflans Sainte Honorine, le chœur habituel des bien-pensants a encore refusé de voir ce qui se passe.
Après l’école, c’est aujourd’hui une basilique catholique qui est frappée et deux personnes ont été égorgées par un individu qui répétait en boucle « Allahou Akbar ». Que leur faut-il de plus pour réagir et quand vont-ils enfin reconnaître qu’une guerre est déclarée CONTRE la France?
La France est une démocratie et peut se déclarer fière de la diversité de sa population et les musulmans français sont les premiers à souffrir de ce gouffre qui est en train de se constituer entre les membres des autres confessions et les athées. Ces situations répétées les stigmatisent et renforcent la rancœur de ces jeunes de banlieue qui ne trouvent plus leur place dans la société.
Mais plutôt que d’appliquer cette politique des renoncements successifs qui ne feront que renforcer cet ennemi hybride et multiforme, il faut être ferme !
On peut expulser ces imams financés par la Turquie ou ces émirats qui prônent une vision étroite du Wahhabisme.
D’autant que cette attaque ne constitue pas une surprise. Comme le disait le romancier algérien Bouhalem Sensal dans un entretien accordé au Point en 2015 : « L’islamisme semble avoir ciblé un certain nombre de pays parce qu’il pense important de les abîmer en premier. La France des Lumières, la France de la laïcité, c’est une idée qu’il faut éradiquer le plus vite possible. Il se focalise beaucoup sur la France. Et cet État a l’ambition de parler au monde, il cherche à propager sa vision du monde, sa démocratie, sa culture… Donc, il faut le détruire en premier. »
Si les forces de police s’étaient préparées à un renforcement de ses effectifs autour des lieux de culte catholiques pour ce prochain week-end de la Toussaint, c’est une bonne partie de la classe politique française qui constitue le maillon faible de la France.
Celle-ci, de droite comme de gauche, a renoncé à réagir, certains par clientélisme, d’autres par idéologie et la plupart par absence de courage, laissant les citoyens démunis face à une menace qui est devenue existentialiste. Une Nation peut avoir les meilleurs soldats, sans généraux convaincus de la victoire, elle ne connaîtra que la défaite.
Vincent Lecoq