En Israël, IsraelValley a constaté que le boycott des produits de France n’existe simplement pas. Zéro Boycott! C’est également le cas en Algérie.
Selon (1) : « Alors que la colère se fait entendre dans plusieurs pays musulmans après les propos d’Emmanuel Macron soutenant la publication de caricatures du Prophète, au Maghreb certains tournent cette campagne antifrançaise en dérision, comme le dessinateur algérien Dilem, dans Liberté.
Manifestation au Bangladesh et au Pakistan, appel au boycott des produits français dans les pays du Golfe, drapeaux français et portraits d’Emmanuel Macron brûlés en Libye : la colère contre la France a éclaté avec fracas ces derniers jours dans plusieurs pays arabes. Un mouvement né après les propos du président français soutenant la publication de caricatures du prophète Mahomet, lors de la cérémonie d’hommage au professeur Samuel Paty.
Mais en Algérie la réaction est “plus mesurée”, souligne le quotidien Liberté. “Il n’y aura ni manifestations ni appels au boycott des produits français.” Comme au Maroc voisin, une réaction officielle d’indignation a été diffusée par communiqué mais, en Algérie, ce n’est ni le président ni le gouvernement qui s’est exprimé, fait remarquer le journal algérien.
Le Haut Conseil islamique a considéré les déclarations d’Emmanuel Macron comme des “attaques [qui sont] une atteinte à toute l’humanité”, notamment “quand elles émanent d’un responsable qui se considère comme le garant des valeurs de fraternité, de liberté et d’égalité”. Une “condamnation énergique” qui, selon Liberté, “tient beaucoup plus à des considérations internes”. Plusieurs partis islamistes avaient en effet sommé le président Tebboune de prendre la parole.
Sarcasmes et dérision
Car, selon la presse algérienne, la plupart des Algériens n’adhèrent pas à cette campagne antifrançaise, et vont même jusqu’à s’en moquer.
“La proposition de boycott des produits français, lancée par un dirigeant islamiste, n’a pas eu l’effet escompté, écrit Liberté. Elle divise même les Algériens, comme on a pu le voir à travers certains commentaires sarcastiques et de dérision sur les réseaux sociaux.”
(1) courrierinternational.com