Selon i24 News : « Le président israélien Reuven Rivlin a déclaré jeudi que l’Etat hébreu est « de tout cœur avec la France », après que trois personnes ont été tuées, dont une au moins égorgée, et plusieurs autres ont été blessées dans le centre de Nice lors d’une attaque au couteau. « Nous sommes de tout cœur avec les familles des victimes de l’ignoble attentat terroriste (qui a eu lieu) aujourd’hui dans une église en France et nos prières vont vers les blessés pour leur rétablissement », a déclaré le président sur Twitter. « Le terrorisme, la violence et la haine sont des fléaux modernes qui ravagent notre monde. Nous sommes de tout cœur avec la France », a-t-il ajouté ».
Le président américain Donald Trump a exprimé jeudi 29 octobre sa solidarité avec la France après une attaque meurtrière au couteau dans une église de Nice, dénonçant des «attaques terroristes» inacceptables. «Nous sommes de tout cœur avec les Français. L’Amérique est aux côtés de notre plus vieil allié dans ce combat», a-t-il tweeté. «Ces attaques terroristes d’islamistes radicaux doivent prendre fin immédiatement», a-t-il ajouté. «Aucun pays, que ce soit la France ou un autre, ne peut plus les tolérer!».
“Très clairement, c’est la France qui est attaquée”, a déclaré Emmanuel Macron, dans des propos largement repris par les médias américains, dont Fox News. “Si nous sommes attaqués, une fois encore, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, pour notre goût de la liberté, pour cette possibilité sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur. Je le dis avec beaucoup de clarté une fois encore aujourd’hui : nous n’y céderons rien”, a-t-il ajouté.
Après les attaques de jeudi, le gouvernement a “relevé son plan d’alerte au niveau maximal, et porté de 3 000 à 7 000 le nombre de militaires déployés pour protéger les écoles et les lieux de culte”, observe Vox.
Pour US News & World Report, les violences récentes “ont forcé la France à défendre sa société farouchement laïque. Après la décapitation (de Samuel Paty) ce mois-ci, Macron a déclaré que c’était une attaque ‘contre la liberté d’expression, la liberté de conscience et le droit au blasphème’”, rappelle le titre américain.
Mais les attaques, et notamment la “vision d’horreur” des crimes perpétrés dans la basilique niçoise, représentent aussi “un sérieux défi pour Emmanuel Macron”, relève The Guardian.
“Le président français a promis de s’attaquer fermement à l’extrémisme islamiste, notamment en fermant des mosquées et des organisations accusées de fomenter le radicalisme et la violence, et a déclaré que la France était engagée dans une bataille existentielle contre les idéologies radicales et le séparatisme”, écrit le quotidien britannique.
Discours de fermeté
Ce “dangereux choc des cultures”, qui oppose “traditions laïques” et “extrémisme islamiste” est “le défi le plus difficile” auquel a été confronté le président français depuis le début de son mandat, estime en écho The Independent.
“Le dilemme pour M. Macron est clair”, selon le quotidien. “On constate de façon brutale que son refus de condamner les contenus blasphématoires présente des risques bien plus graves que le simple désagrément de boycotts localisés. Mais s’il recule, il renverrait une image de faiblesse très dommageable”.
Surtout dans la perspective d’un deuxième mandat, écrit le New York Times. Selon le quotidien américain, “l’ampleur de la réponse du gouvernement” aux attaques terroristes et “le langage tranchant employé par certains de ses ministres” a valu à Emmanuel Macron d’être accusé de “politiser les attaques pour séduire des électeurs susceptibles de lui préférer ses adversaires d’extrême-droite”.
“Avec un œil sur l’élection présidentielle de 2022, M. Macron, dont la popularité a été mise à mal par la gestion de la pandémie de coronavirus, s’est droitisé sur des questions comme la criminalité ou la place de l’Islam en France”, analyse le quotidien.
Dans cette optique, Emmanuel Macron ne semble avoir d’autre choix qu’un discours de fermeté – en espérant que les Français le suivent, remarque El País. “Après la décapitation de Paty, Macron a proclamé : ‘La peur doit changer de camp. Les islamistes ne doivent pas pouvoir dormir tranquilles dans notre pays’”, rappelle le quotidien espagnol.
“Pour l’instant, cependant, c’est la société française qui tremble à nouveau devant une menace qui a déjà coûté la vie à près de 300 personnes au cours des dernières années”.
(1) Source : courrierinternational.com