Alors que la valeur des importations américaines de diamants est à son plus bas niveau depuis 17 ans, tandis que les exportations sont à leur plus bas niveau depuis 11 ans, les deux grands acteurs, l’Inde et Israël souffrent de l’effondrement du marché.

Alors qu’Israël était autrefois au pouvoir, l’Inde est aujourd’hui le plus gros importateur aux États-Unis avec 40 % des importations américaines en 2019, tandis qu’Israël en représentait 33 %. Au cours des huit premiers mois de l’année, la part de marché de l’Inde est passée à 46 % et celle d’Israël est tombée à 30 %.

Au mois d’août, le pourcentage de la valeur de toutes les importations américaines de diamants a atteint 49% pour l’Inde et 28% pour Israël.

La dernière fois qu’Israël a importé plus de diamants que l’Inde, c’était en 2015, lorsqu’il représentait 35,47 % de toutes les importations en valeur. Cette année-là, l’Inde représentait 31,48 %. Mais il n’y a pas si longtemps – en 2006, 2007 et 2008 – Israël représentait un peu moins de 50 % de toutes les importations de diamants.

L’Inde ayant consolidé le marché des importations, l’aéroport international John Fitzgerald Kennedy de New York a consolidé un marché en déclin pour ces importations. Alors qu’il représentait 75 % de toutes les importations en 2019, ce pourcentage est passé cette année à 89 % en août. Cette baisse s’est faite en grande partie au détriment de Los Angeles International, qui a vu sa part du marché des importations passer de 23 % en 2019 à 7,2 % en août.

En ce qui concerne les exportations, les expéditions américaines vers l’Inde ont augmenté pour atteindre 30 % du total jusqu’en août, tandis que le pourcentage d’Israël est resté à 23 %. La Belgique et Hong Kong sont les deux marchés suivants, avec 30 % l’année dernière et 27 % jusqu’en août.

JFK est encore plus dominant du côté des exportations, sa part étant passée de 73 % en 2019 à 91 % en août.

Les exportations et les importations de diamants des États-Unis ont diminué de plus de 50 % cette année, soit plus de cinq fois la moyenne de l’ensemble du commerce américain.

Cette situation s’explique pour 3 raisons :

  • une offre excédentaire de diamants bruts non taillés ;
  • un financement plus difficile pour les courtiers entre les mines et les bijouteries, étant donné l’offre excédentaire ;
  • et une plus grande acceptation par les consommateurs des diamants cultivés en laboratoire.

Le fait que cette année, en raison de la pandémie de Covid-19 et des retombées économiques qui en ont résulté, les relations naissantes soient remises en question et les mariages reportés ou réduits n’arrange rien.

Source : Forbes & Israël Valley

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