Les dirigeants israéliens suivent pas à pas les sondages sur l’élection américaine. Ils soutiennent (presque) sans faille Trump.
Selon Le Figaro : »À moins de 40 jours de l’échéance, Donald Trump est encore donné largement perdant dans les sondages face à son adversaire démocrate. Le président sortant comptait au mercredi 23 septembre 42,9 % des intentions de vote, soit plus de sept points de retard sur Joe Biden, selon une moyenne calculée par l’agrégateur Real Clear Politics. Cet écart se situe dans la moyenne observée sur les douze derniers mois, qui fluctue entre 5 et 10 points. Donald Trump qui, rappelons-le, avait déjà déjoué les pronostics il y a quatre ans a-t-il pour autant déjà perdu la présidentielle?
Rien n’est moins sûr. Car les Américains n’élisent pas leur président au suffrage universel direct et désigneront le 3 novembre prochain 538 grands électeurs. Ces derniers sont répartis en fonction du poids démographique de chaque État. Seulement, dans la majorité d’entre eux – à l’exception notable du Maine et du Nebraska – la règle dite du «winner-take-all» s’applique. Le vainqueur du scrutin dans un état y rafle ainsi tous les grands électeurs en jeu. Et pour accéder à la Maison-Blanche, un candidat doit en réunir au moins 270 grands électeurs.
C’est pourquoi la présidentielle ne se joue pas au niveau national mais dans une dizaine d’états, les «swing states», où l’élection s’annonce particulièrement indécise quand dans les autres la victoire de tel ou tel camp est quasiment acquise. Dans ces États pivots, les sondages donnent là encore Joe Biden avec une tête d’avance, mais l’écart entre les deux adversaires en plus resserré. En Floride, qui alloue 29 grands électeurs, Joe Biden était crédité au 23 septembre de 48,7% des voix contre 47,4%, c’est-à-dire dans la marge d’erreur. Il en va de même en Caroline du Nord avec ses 15 grands électeurs, où l’écart est seulement de 0.5%. »