A. ECONOMIE & ISRAËL. Dans la morosité économique toute légitime provoquée par la crise du Covid19, le Trésorier-payeur général du ministère des Finances Rony Hizkiyahou tente tout de même de trouver des points positifs à la situation que traverse le pays. Chiffres en main publiés par le ministère des Finances pour 2019, il affirme que la solidité de l’économie israélienne telle qu’elle était au moment où le Covid19 est apparu permet au pays de s’en sortir bien mieux que de nombreux pays développés. Parmi les points forts de l’économie israélienne : une croissance annuelle avoisinant les 4%, un taux de chômage très bas, un déficit budgétaire contenu et un ratio dette intérieure/PIB de 60% (100% il y a 20 ans).

Rony Hizkiyahou note également que l’augmentation constante des budgets alloués à la santé, année après année depuis dix ans, permet aujourd’hui d’avoir un système de santé solide et prêt à affronter la crise, même s’il a encore besoin de budgets supplémentaires. De même, les budgets alloués aux ministères sociaux ont augmentés de 70 milliards de shekels entre 2102 et 2019 pour atteindre 194 milliards bruts en 2019. Autre donnée importante, Rony Hizkiya souligne que le classement élevé de l’économie israélienne dans les agences internationales de notation, permet aujourd’hui à Israël, malgré la crise, d’emprunter de manière facile sur les marchés internationaux et à des taux intéressants. (Source : LPH)

B. DANS LE MONDE. En Espagne, quelque 850 000 personnes concernées (sur une population totale de 6,6 millions à Madrid et dans la région) ont interdiction de quitter leur quartier sauf pour des raisons bien précises : aller travailler ou étudier, se rendre chez un médecin, répondre à une convocation légale ou s’occuper de personnes dépendantes. Les quartiers affectés par ces restrictions présentent un taux de contamination supérieur à mille cas pour 100 000 habitants sur les deux dernières semaines. Dans le monde, la pandémie a fait au moins 961 531 morts depuis son apparition en Chine fin décembre, selon un bilan établi hier. Plus de 31,1 millions de cas ont été officiellement comptabilisés, dont au moins 21 millions ont été guéris. Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé (199 513 décès). Viennent ensuite le Brésil (136 895 morts), l’Inde (87 882), le Mexique (73 493) et le Royaume-Uni (41 759).

À Londres, les autorités sanitaires ont averti que le pays devait « changer de cap » sans quoi l’épidémie « décollerait » dans une deuxième vague qui pourrait conduire à 200 morts par jour en novembre dans le pays. En Irlande, les pubs ont rouvert hier après six mois de fermeture, à l’exception de ceux qui ne servent qu’à boire dans la capitale Dublin, devenue l’épicentre des nouvelles infections. Dans une enquête réalisée dans 14 pays et publiée hier, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) assure que la pandémie a un impact économique « dévastateur » sur les populations les plus vulnérables au monde, déplacées ou vivant dans des zones de conflit, poussées à la faim ou à la déscolarisation. En Inde, deuxième pays le plus affecté par la pandémie, le Taj Mahal, joyau architectural de l’art indo-islamique, a rouvert après six mois de fermeture, en dépit d’une flambée de nouvelles contaminations. Au Québec, les autorités ont annoncé que désormais, le nombre de personnes autorisées lors de rassemblements dans les « salles louées, les lieux de culte, les événements festifs, les mariages » passe de 250 à 50 personnes.

Aux Etats-Unis, où le cap symbolique des 200 000 morts devait être atteint la nuit dernière, les stars des séries télé ont assisté dimanche depuis leur salon à la soirée des Emmy Awards, équivalent des Oscars pour le petit écran, rebaptisés « PandEmmys » par le présentateur en raison du contexte exceptionnel lié au virus. Catherine O’Hara, sacrée « meilleure actrice » dans une série comique pour « Schitt’s Creek », s’est ainsi vue remettre la statuette dorée des mains d’un homme revêtu d’une combinaison intégrale de protection biologique. Les Etats-Unis enregistrent chaque jour presque un millier de décès ce qui, rapporté à la population, est le quadruple du taux de mortalité européen. (ladepeche.fr)

C. SALAIRES (LPH).

Selon LPH : « Le conseil des ministres israélien a débattu lundi de la proposition du ministre des Finances Israël Katz de réduire de 10% les salaires des ministres et des députés. Lors de la discussion, les ministres Bleu-Blanc ont une nouvelle fois tenté de freiner ceux du Likoud. Les ministres Amir Ohana, Ofir Akounis, Penina Tamano-Shatta et Miri Reguev ont demandé à ce que les hauts salaires dans le système judiciaire soient inclus dans la mesure. Ofir Akounis demandait même à ce que tout fonctionnaire dont le salaire dépasse 40.000 shekels par mois devrait être réduit de 10%.

Benny Gantz et Avi Nisenkorn s’y sont opposés. Le ministre de la Défense a dit : « Nous devons donner l’exemple mais je ne recommande pas un acharnement contre les juges ou d’autres catégories spécifiques… ». Le ministre de la Justice, plus catégorique encore, s’est prononcé contre une décision prise lors de ce conseil des ministres et a demandé à ce que le ministre des Finances prépare un plan en négociant avec chaque branche…

Durant la séance, le Premier ministre a évoqué la question du Corona et a déclaré qu’il travaille actuellement avec une énergie redoublée pour fsire produire un vaccin israélien contre le Corona. A un moment de la séance, il a dû quitter momentanément la salle pour « une conversation téléphonique d’importance nationale ». »

D. BUDGETS (LPH).

Le gouvernement a entériné lundi soir le plan élaboré par le Premier ministre et le ministre des Finances Israël Katz visant à permettre de débloquer des budgets immédiats à destination des salariés, indlpendants et des entrepreneurs qui seront touchés par le confinement généralisé. Il s’agit d’un plan d’un montant de 10,5 millions de shekels. De même, le gouvernement a adopté la baisse des salaires de 10% pour le Premier ministre, ministres et députés.

Le Premier ministre a déclaré : « Nous avons proposé un nouveau plan économique, en plus du filet de sécurité qui fonctionnera jusqu’en juin 2021. Nous avons décidé des aides supplémentaires pour le maintien des emplois, l’élargissement des prêts bancaires garantis par l’Etat, l’octroi de gratufications pour assurer les frais fixes des entreprises ayant subi une baisse du chiffre d’affaires de 25% au moins etc. »

Le ministre des Finances Israël Katz : « Le gouvernement a adopté aujourd’hui le renforcement et l’élargissement du filet de sécurité économique que nous avons étendu et qui fonctionne bien et aide la population. Après la décision du confinement général, nous avons décidé de renforcer et élargir ce filet avec de nouvelles mesures économiques. Nous continuerons à être à l’écoute des difficultés des gens et nous trouverons des solutions rapides pour les entreprises, les salariés et les indépendants. »

Sources : IsraelValley, LPH et ladepeche.fr

 

 

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